Affaire Cédric Cornet : c'est parole contre parole

Par 07/02/2018 - 12:37 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:00

Le délibéré dans l’affaire Cédric Cornet sera rendu jeudi après-midi par la juridiction correctionnelle de Pointe-à-pitre. Poursuivi pour atteinte sexuelle sur une mineure au Gosier en 2013, l’ancien conseiller régional encourt 2 ans de prison avec sursis et inscription au fichier national des délinquants sexuels. Difficile pour les juges de faire jaillir la vérité pour l'instant, c’est parole contre parole.

    Affaire Cédric Cornet : c'est parole contre parole

« Je croyais qu’on était amis, il est vrai qu’on discutait souvent sur les réseaux sociaux mais il n’y a jamais eu de contact physique encore moins sexuel, c’était du virtuel » a déclaré à plusieurs reprises Cédric Cornet. Des messages internet décortiqués par le tribunal et les avocats sur lesquels le prévenu devait s’expliquer. « Je ne m’occupais pas des cours, il y avait des profs pour cela » a encore indiqué l’ancien conseiller régional, "je n’ai jamais rencontré ses parents" par exemple, déclaration qui va à l’encontre du témoignage de la mère venue à la barre.

Des incohérences comme le souligne maître Sarah Aristide, avocate de la jeune fille :

La partie adverse a aussi soulevé de multiples anomalies venant d'une adolescente "mal aimée et manipulatrice", des versions contradictoires concernant notamment des détails sur le corps ou la chambre de Cédric Cornet.

Maître Evita Chevry pour la défense :

Le procureur a requis 2 ans assortis du sursis et suivi socio judiciaire avec inscription au fichier des délinquants sexuels. Les juges se sont donnés deux jours pour analyser chacun des arguments avancés par les avocats.