Affaire dite des « Grands Frères » : "Lil Low" remis en liberté

Par 20/07/2023 - 19:04 • Mis à jour le 21/07/2023 - 00:35

Plus connu sous son nom d’artiste, Loïc Chenilco était l’un des trois derniers suspects à rester en détention provisoire. Il a, pour le moment, obligation de résider dans l’Hexagone. Son avocat réagit.

    Affaire dite des « Grands Frères » : "Lil Low" remis en liberté
Loïc Chenilco, plus connu sous son nom d'artiste, « Lil Low »

Dans l'affaire dite des « Grands Frères », il restait jusque-là trois suspects en détention provisoire. L'un d'eux, Loïc Chenilco, plus connu sous son nom d'artiste « Lil Low » a obtenu sa remise en liberté aujourd'hui sous contrôle judiciaire.

Le mis en cause qui était détenu depuis 1 an et demi, notamment à Aix-en-Provence, n'a, pour l'instant, pas le droit de quitter le territoire hexagonal.

Pour son avocat, Maître Hector Cerf, impossible de connaître à ce stade les suites de la procédure de ce dossier pour lequel une quinzaine d'individus au total seraient impliqués suite aux émeutes de fin 2021.

« Le dossier s'écroule »

Maître Hector Cerf, conseil de « Lil Low », réagit à cette décision du juge d’instruction.

Tardivement, le dossier s’écroule depuis plusieurs mois déjà. La thèse initiale du parquet de Pointe-à-Pitre, soutenue par les enquêteurs, ne peut plus être soutenue. M. Chenilco n’a pas de casier judiciaire, il est inconnu des services de police et de justice. Depuis le départ, on a contesté la mise en examen, le placement en détention provisoire. Depuis mars dernier, il est incarcéré en France. Il a l’obligation de résider sur le territoire hexagonal. Nous allons demander la modification de ce contrôle judiciaire 

Pour lui, l’enquête « s’écroule » et la juridiction devra faire des choix sur le nombre de personnes mises en examen dans ce dossier. "Aujourd’hui, je ne peux pas vous dire s’il y aura une décision de renvoi devant le tribunal correctionnel. C’est possible. On attend".

Pour rappel, dans ce dossier, une quinzaine de personnes ont été mis en cause, soupçonnés d'avoir organisé les mouvements sociaux de novembre et décembre 2021 en Guadeloupe et d’avoir commandité des extorsions de fonds. 

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