Assises : ouverture du procès du chanteur Dominique Panol

Par 10/12/2018 - 06:51 • Mis à jour le 18/06/2019 - 12:12

L’affaire avait grand bruit en mai 2013. Le chanteur populaire Dominique Panol tuait son fils Terrence, 18 ans, d'une balle en pleine poitrine suite à une dispute. Aujourd’hui, le procès s’ouvre devant la cour d’assises de Basse Terre. Dominique Panol est poursuivi pour meurtre et comparait libre sous contrôle judiciaire. A ses côtés dans le box des accusés, sa compagne, Patricia Ladrezeau, comparait libre également. Il est reproché à cette dernière des violences volontaires avec arme sans Interruption Temporaire de Travail.

    Assises : ouverture du procès du chanteur Dominique Panol

Ce lundi matin, un procès douloureux s’ouvre devant la Cour d’assises de Basse-Terre. Dans le boxe des accusés, un homme, chanteur auteur-compositeur très populaire, Dominique Panol, âgé de 63 ans. Il lui est reproché d'avoir tué son fils, Terence Panol, d'un coup de feu, tiré le 10 mai 2013, au domicile familial, à Pliane Gosier. Dominique Panol est poursuivi pour meurtre. Il comparaît libre sous contrôle judiciaire. A ses côtés dans le box, sa compagne, Patricia Ladrezeau, comparait libre, elle aussi. Il lui est reproché des violences volontaires avec arme sans Interruption Temporaire de Travail.

Le 10 mai 2013 à Pliane au Gosier, Dominique Panol a tué son fils Terence, 18 ans, d'un coup de feu, tiré à moins d'un mètre, en l'atteignant à hauteur de l'estomac et de la poitrine. La victime est décédée sur place, des suites de ses blessures. L'a t-il fait volontairement ? Non selon l’accusé mais les conclusions de l'enquête, elles, démontrent le contraire. L'homme a varié à plusieurs reprises sa version des faits. Ce qui peut fragiliser son récit. Sa compagne, présente dans la maison au moment du drame, elle aussi donné plusieurs versions. Tout comme l'aide-ménagère qui soignait la mère de l'accusé.

Toutes ces personnes étaient présentes lorsque les faits se sont produits, sans pour autant avoir assisté au drame.

Des circonstances troubles

Ce sera donc à la cour de déterminer qui dit vrai dans cette affaire. L'arme du crime a été saisie tout comme les munitions récupérées sur place, dont celle qui avait servi. Retrouvés aussi sur place : un bâton et un coutelas. La compagne de Dominique Panol, Patricia Ladrezeau, a reconnu s'être servie du bâton pour frapper Terrence. Mais concernant le coutelas, personne n'est en mesure de confirmer qui de la victime ou des agresseurs, a pu en disposer.

Autant d'éléments troublants qui ajoutent au doute pesant sur la véracité des récits des accusés qui affirment s'être défendus face à une victime armée et dangereuse.

C'est donc le procès douloureux d'un infanticide qui va être examiné pendant trois jours par la Cour d’assises de Basse-Terre.