Des braqueurs en panne d'essence devant la police

Par 31/01/2019 - 09:27 • Mis à jour le 18/06/2019 - 12:02

Nous vous en parlions récemment, deux trentenaires étaient jugés hier mercredi en procédure de comparution immédiate. Ils avaient braqué un automobiliste qui rentrait chez lui le 31 décembre dernier, aux Abymes. Mais comble de la bêtise, les malfaiteurs étaient tombés en panne d’essence juste devant le commissariat. Grace à une surveillance et des investigations de police, ils ont pu être appréhendés assez facilement. Ils ont écopé de 3 ans de prison ferme chacun.

    Des braqueurs en panne d'essence devant la police

Il est 2h00 cette nuit là lorsqu’un automobiliste qui rentre chez lui à bord d’une grosse cylindrée de marque allemande est agressé. Alors qu’il est à l’arrêt, deux individus le saisissent par le col et sous la menace d’un couteau, prennent place dans la voiture, pire ils auraient essayé de l’embarquer pour aller retirer de l’argent au distributeur. Mais la victime, déjà blessée à la main saute en marche et parvient à s’enfuir. Une alerte est lancée, l’enquête confiée à la DIPJ.

Panne d'essence 

Les fins limiers n’auront pas à chercher longtemps, puisque le lendemain, le véhicule est repéré stationné devant le commissariat central en panne sèche. Grace au dispositif de surveillance, une femme qui s’apprête à remettre de l’essence est interpellée, elle dénoncera ses commanditaires : Bert Gachette et Ludovic Vaurin, 37 et 33 ans sont à leur tour localisés .

Un "braquage à l'amiable" ? 

« La victime ment » ont-ils déclaré à l’audience « on lui a juste volé sa voiture mais il n’a opposé aucune résistance, il nous a même montré comment fonctionnait la boite de vitesse car on ne savait pas faire »… « Pour la coupure ? Il s’est blessé tout seul et veut nous faire porter le chapeau». Une défense quelque peu audacieuse il faut l’avouer. Mais il s’agit bel et bien d’un braquage, avec violence et en réunion a souligné le ministère public et c’est intolérable surtout pour des multirécidivistes. Le tribunal a condamné les deux prévenus à 3 ans de prison ferme, contre 5 requis, et maintien en détention.