Des braqueurs en voiturette sans permis

Par 27/11/2014 - 12:42 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:42

{{{4 braqueurs ont écopé mercredi devant la juridiction correctionnelle de peines allant d’un à cinq ans de prison ferme. La bande, dangereuse mais peu maligne, avait durant les grandes vacances dernières, attaqué plusieurs Saintannais dans la rue afin de leur dérober leurs effets personnels.

    Des braqueurs en voiturette sans permis
{{{4 braqueurs ont écopé mercredi devant la juridiction correctionnelle de peines allant d’un à cinq ans de prison ferme. La bande, dangereuse mais peu maligne, avait durant les grandes vacances dernières, attaqué plusieurs Saintannais dans la rue afin de leur dérober leurs effets personnels. Confondus par leurs empreintes et leur téléphonie, les jeunes n’étaient pourtant pas très conscients de leurs actes lors de l’audience. }}} On pourrait comparer cette bande aux 4 daltons de la bande dessinée, même s’ils faisaient régner la terreur, leur mode opératoire et leur discrétion laissent en effet à désirer. Soupçonnées d’avoir perpétré une série de vol à main armée du côté de Sainte-Anne durant le mois de juillet, et âgés de 23 à 30 ans, ils attaquaient principalement des particuliers dans la rue en leur braquant une arme sur la tempe. Leur butin, de l’argent liquide bien évidement mais aussi des bijoux et des véhicules. {{{Une fuite en voiturette}}} Petite illustration de leur amateurisme, le 24 au soir, les individus décident d’attaquer un homme devant un guichet automatique, la victime n’a rien pu récupérer sur son compte, faute de provision. En colère les malfrats en veulent à sa voiture sauf qu’il s’agit d’une voiturette sans permis. Les 4 jeunes n’hésitent pas à prendre la fuite avec, ne dépassant pas on l’imagine les 50 km/h. Ce sont des empreintes ADN mais aussi et surtout l’utilisation imprudente du téléphone portable d’une victime qui permettra leur identification. A la barre, les prévenus sont restés nonchalants, ce qui leur a d’ailleurs valu des remontrances de la part du président. Le tribunal les a finalement condamné selon leurs casiers judiciaires, à des peines allant d’un à cinq ans de prison ferme et des dommages et intérêt à payer solidairement.