Deux jeunes de Petit-Bourg condamnés et écroués pour des violences

Par 25/06/2020 - 11:39

Deux jeunes petit-bourgeois étaient poursuivis en comparution immédiate mercredi pour des infractions liées aux stupéfiants, mais aussi des violences graves. Ils avaient il y a quelques mois roué de coups un automobiliste, suite à un simple accrochage de la circulation, engendrant 42 jours d'ITT quand même. Déjà connus et interpellés ce mardi, ils ont écopé de 1 an et 3 ans de prison ferme avec mandat de dépôt.

    Deux jeunes de Petit-Bourg condamnés et écroués pour des violences

Suite à des plaintes de riverains dans le centre bourg, plusieurs descentes de gendarmerie sont opérées au cours de ces derniers mois. Sur la place de la mairie, près du Lambi géant. Les militaires retrouvent plusieurs quantités de drogues, dissimulées un peu partout dans des petits sachets. Les analyses ADN effectuées feront ressortir des noms de suspects déjà connus des services. Ces derniers, simple fruit du hasard, sont également recherchés pour des violences graves, commises en fin d’année devant un restaurant toujours dans ces environs.

Suite à un accident matériel de la circulation survenu quelques jours auparavant, ils auraient roué de coups un automobiliste, considérant qu’il devait leur payer la somme de 800€ pour un accrochage, semble t-il léger selon la victime. 42 jours d’ITT ont été retenus par l’expert médical, l’’homme a eu la mâchoire fracturée, opéré, il ne se nourri que d’aliments liquides depuis. Le préjudice total n’a pu être établi car les soins ne sont pas terminés. Les prévenus dans leur box ont tenté de rejeter la faute sur la partie civile, il devait de l’argent et ne voulait pas honorer sa dette mais proposait une simple réparation, car mécanicien de profession.

« Ce n’est pas comme cela qu’on règle les différends financiers, rien ne justifie la violence » a expliqué le parquet. « C’est lui qui a commencé à nous bousculer» ont répondu les jeunes qui ont persisté dans leur version contradictoire. Le tribunal, a prononcé à l’encontre de Rony Désirée et Jean-Lori Delag, des peines de 1 et 3 ans de prison avec mandat de dépôt. Et révocation d’un sursis précédent à hauteur de 7 mois pour le premier prévenu.

 

 

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