Elle roule trop près et le tue

Par 28/11/2014 - 03:48 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:42

{{{Une automobiliste de 59 ans comparaissait jeudi devant la juridiction correctionnelle de Pointe-à-pitre pour avoir en début d'année, provoqué la mort d'un autre usager de la route à Saint-Louis de Marie-Galante.

    Elle roule trop près et le tue
{{{Une automobiliste de 59 ans comparaissait jeudi devant la juridiction correctionnelle de Pointe-à-pitre pour avoir en début d'année, provoqué la mort d'un autre usager de la route à Saint-Louis de Marie-Galante. Un drame qui aurait pu être évité si la femme avait respecté les règles de conduite, singulièrement les distances de sécurité. Elle a écopé de 10 mois de prison avec sursis pour cet accident mortel.}}} En matière de code de la route, aucune règle n’est à écarter. Illustration avec cette tragique affaire survenue le 16 janvier dernier. Il est 7h du matin, une infirmière libérale effectue sa tournée, elle a déjà soigné 22 patients sur la Grande-Galette, lorsqu’elle se retrouve, un peu trop près, derrière une camionnette, conduite par un père de famille un peu plus jeune qu’elle. Arrivée au niveau de Grelin, le véhicule de la future victime tourne à gauche dans une allée. La femme dans son 4x4 ne peut éviter la collision et percute l’autre véhicule de plein fouet. Le choc est violent. Malgré l’intervention des secours, l’homme décédera des suites de cet accident. {{{Les distances de sécurité }}} Un drame qui aurait pu être évité, si seulement les distances de sécurité avaient été respectées. Selon la conductrice, elle roulait à moins de 7 mètres derrière, ce qui n’est pas suffisant en cas de freinage d’urgence. Il faut savoir qu’à 60 km/h, il faut plus de 35 mètres pour s’arrêter (multiplier le chiffre des dizaines par 6). C’est ce qu’on appelle le temps de perception-réaction soit environ 2 secondes. A l’audience, la prévenue a reconnu sa faute, mais à tout de même mis en doute les feux et le clignotant de la camionnette, chose contredite par l’expertises. La fille de la victime ne pouvant supporter le récit, a été prise d’une crise d’angoisse en plein débat ce qui a ému la salle. Les pompiers ont du intervenir. Après en avoir délibéré, le tribunal a condamné l’infirmière à 10 mois de prison avec sursis et 500€ d’amende. Les intérêts civils seront débattus ultérieurement.