Harcèlement de femmes : il sabote les freins des voitures

Par 08/03/2018 - 06:56 • Mis à jour le 18/06/2019 - 13:52

Quand une simple rencontre dans la rue se transforme en véritable cauchemar. Un individu de 25 ans comparaissait en urgence pour avoir durant des mois, harcelé une jeune femme au Moule. En plus d’incursions nocturnes et de dégradations diverses, il était allé jusqu’à saboter le véhicule de la victime qui a failli avoir un accident. L’homme déjà connu pour faits similaires, a écopé de 18 mois de prison ferme avec mise sous écrous.

    Harcèlement de femmes : il sabote les freins des voitures

Un comportement inexplicable que le prévenu lui-même ne comprend pas. Tout commence par une simple rencontre dans la rue entre le mis en cause et la jolie jeune femme. Chauffeur poids lourd de profession, il lance ensuite une invitation sur Facebook et commence à multiplier les messages privés. Pas de réponse en retour. Habitant à Sainte-Rose, il décide de se rendre très souvent chez elle qui vit au domicile de ses parents au Moule. L'homme n’hésite pas à escalader le portail. Décrit comme fétichiste, il serait allé jusqu’à lui dérober ses sandales sur la terrasse.

Il sectionne les freins de la voiture

Une affaire qui pourrait prêter à sourire si ce n’est que les visites nocturnes et les filatures duraient depuis juin dernier. Essuyant de sévères refus, l’individu s’attaque ensuite au véhicule de sa cible, il dégrade la serrure, met de l’eau dans le bac à essence, pire ! L’homme sectionne ses freins, la victime a évité de peu un accident dans un carrefour. Pourtant, il cherchait une simple relation amicale, a t-il avoué à la barre, puisqu’il a déjà une copine depuis 6 ans, qui l’a d’ailleurs quitté suite à son interpellation récente.

Un trouble psychologique depuis l'enfance 

 « Je manque de confiance depuis petit, je ne sais pas pourquoi j’agi de la sorte » a déclaré le prévenu. D’autant plus, qu’il avait déjà harcelé de la même manière une autre personne il y a 3 ans, elle aussi avait vu sa voiture sabotée. Un désir d’avoir des « amies » mais cette situation a plongé toute une famille dans la terreur ont souligné la partie civile et le parquet. Le tribunal a finalement condamné le jeune homme à 18 mois de prison ferme avec mandat de dépôt, obligation de soins et interdiction d’approcher les plaignants.