Il agresse ses parents avec des cisailles et blesse un gendarme

Par 18/01/2024 - 05:00 • Mis à jour le 18/01/2024 - 11:09

Il s’en était pris à ses parents le mois dernier puis à des gendarmes venus au secours, un prévenu de 38 ans comparaissait à délai différé, ce mercredi (17 janvier) devant la juridiction pointoise. Souffrant de schizophrénie, l’individu n’arriverait pas à allier son traitement avec sa consommation d’alcool et de stupéfiants, d’où cette nouvelle crise à Baie-Mahault et une violente attaque avec des cisailles. Un militaire avait été blessé à la main durant l’intervention musclée. L’homme a écopé de 2 ans de prison dont la moitié ferme avec obligation de soins psychiatriques.

    Il agresse ses parents avec des cisailles et blesse un gendarme

Le 8 décembre dernier, chez ses parents, Jonathan Clémence s’apprête à festoyer pour l’anniversaire de son père sauf que l’alcool n’aidant pas, il s’emporte à nouveau. Le motif, sa mère ne veut pas lui prêter la voiture. En colère, il commence à menacer tout le monde. La femme s’enfuie chez une voisine et le père lui, est blessé au cou et au torse par des cisailles de jardin. Des blessures heureusement légères.  

Un gendarme blessé à la main

« Je n’avais pas l’intention de les tuer, je les aime » a déclaré le mis en cause dans son box. « Je suis malade, si vous me mettez en prison, je me suiciderais » a-t-il ajouté. Lorsque les gendarmes sont arrivés, il s’en est pris à eux, un des militaires a d’ailleurs été blessé à la main durant l’intervention. Des services médicaux d’urgence ont dû être appelés pour mettre sous sédatifs le forcené.

Altération du discernement mais pas abolition

Déjà connu pour des violences et menaces notamment sur son ex-compagne en octobre, le prévenu a déjà séjourné à Montéran auparavant. Son traitement ne lui correspondrait pas, selon lui. Mélangé à du cannabis et du rhum, le cocktail risque d’être explosif ont souligné les magistrats. « Je veux travailler et ne pas être une charge pour l’État mais les médicaments m’en empêchent, je n’ai jamais braqué ou tué personne ». L'expert qui l'a analysé a cependant relevé une certaine dangerosité. 

"Je suis malade"

Exaspéré par les questions du tribunal, il a fini par dire « Interrogez ma schizophrénie plutôt ». Père de 3 enfants, il s’occuperait bien d’eux et a construit sa maison tout seul à Pierrette au Lamentin, n'embête personne et est conscient de ses troubles. Le Procureur de la République a requis 2 ans de prison dont 1 ferme avec mandat de dépôt et obligation de soins psychiatriques, peine suivie par les juges.

 

 

 

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