Il blesse à la fourche les ouvriers du voisin

Par 18/10/2017 - 10:12 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:20

Un Petit-Bourgeois comparaissait en urgence mardi devant le tribunal correctionnel. Il avait dimanche dernier, asséné des coups de fourche à des ouvriers qui travaillaient chez un voisin avant de les menacer avec une arme à feu. Même si l’affaire a été retenue dans sa totalité, une expertise psychiatrique a été demandée à la fin car les juges ont estimé qu’il n’y avait pas assez d’éléments pour statuer. Le prévenu reviendra donc le mois prochain pour la décision finale.

    Il blesse à la fourche les ouvriers du voisin

Le quinquagénaire, ex agent France-Télécom, n’a apparemment pas tout sa tête, c’est pour cette raison qu’un sursis à statuer a été demandé par les juges après débats. Il faut dire que son comportement même à la barre, laissait perplexe. Tout commence dimanche matin, un particulier fait réparer sa clôture par des amis. Le voisin pense qu’il s’agit d’étrangers qui travaillent illégalement. Il s’emporte et leur demande d’arrêter. Les futures victimes font comme si de rien, l’homme revient à la charge avec une fourche. Il pique l’un des ouvriers au visage puis à la hanche, son collègue intervient et repousse l’assaillant.

Dans un état de colère inexplicable, l’individu rentre chez lui et revient avec une lance aiguisée puis un pistolet. Les gendarmes interviennent à temps et font face à un état de siège, le forcené s’est barricadé avec en tout 8 armes découvertes par la suite. « Je leur ai dis de stopper les travaux ». « Pourquoi donc ? Ils n’étaient pas sur votre terrain » a répliqué la présidente. Il faut savoir que l’homme a des antécédents, il avait aspergé de lacrymogène un huissier et la police lorsqu’il vivait dans l’hexagone.

Un délire de persécution avait déjà relevé l’expert à l’époque. Le procureur l’a traité de danger pour la société ayant par ailleurs un comportement raciste envers les haïtiens. Il a requis 2 ans. Mais le tribunal, ayant un doute sur son discernement, a préféré ordonner une nouvelle expertise psychiatrique. L’affaire si besoin, reviendra donc le 27 novembre prochain.