Il poignarde son voisin au thorax avec des ciseaux

Par 29/10/2020 - 05:00

On a peut être évité un drame lundi aux Abymes. Un conflit de voisinage a failli mal finir. Un homme qui rentrait chez lui a été poignardé au thorax à coups de ciseaux. Heureusement, la blessure pourtant profonde, n’a pas eu de conséquences graves. L’auteur âgé de 49 ans était présenté en comparution immédiate. Le prévenu n’ayant pas toute sa tête, le tribunal a prononcé à son encontre une peine de 8 mois dont 4 assortis du sursis mais avec une obligation urgente de soins.

    Il poignarde son voisin au thorax avec des ciseaux

Il est un peu moins de minuit, lorsqu’un particulier rentre chez lui, résidence Vanille au Raizet. Il est alors pris à partie par son voisin, Fred Assor 49 ans, qui s’était déjà les jours précédents, plaint d’un soit disant tapage. La victime ne comprend pas et ose lui répondre. L’individu s’emporte et descend le rejoindre, s’en suit une vive altercation verbale et sans aucune hésitation, l’homme sort une paire de ciseaux avant de frapper son interlocuteur. Ce dernier, plus jeune et plus rapide, esquive. Mais au final, il reçoit deux violents coups au niveau du thorax et du bras. 

Un autre voisin témoin de la scène, lui lance un bâton. Le blessé s’en sert alors pour se défendre, jusqu’à l’arrivée des secours. Que se serait-il passé autrement ? Il faut savoir que le mis en cause, souffre d’une schizophrénie paranoïde, et est normalement soumis à un traitement mais il ne prend pas ses piqûres. Il fume de surcroit du crack pour ne rien arranger.

A la barre, le quadragénaire a parlé d’un complot, tous lui en veulent, et souhaitent qu’il parte pour récupérer son appartement, parlant entre autres de sorcellerie. Lui avait déjà mis le feu à un logement dans le passé, car il était selon lui hantée. Le parquet a indiqué qu’il manquait une troisième voix dans ce procès, celle qui lui parle dans sa tête. Aucun témoignage ne corrobore ce harcèlement de la part des riverains, il est tout seul à le penser. Le tribunal a retenu un discernement altéré et a prononcé 8 mois dont la moitié assortie du sursis avec une mesure renforcée de soins mentaux.

Écoutez le trentenaire blessé, il en a dit plus après l'audience : 

 

 

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