Il poignarde son voisin à cause du chien qui a mangé son chat

Par 26/11/2020 - 05:00 • Mis à jour le 26/11/2020 - 09:59

Un prévenu de 26 ans était présenté en comparution immédiate ce mercredi pour avoir au Lamentin le week-end dernier, poignardé son voisin. De graves blessures avec perforation des poumons de la victime toujours hospitalisée. L’enquête avait été ouverte sous le chef de tentative d’assassinat mais a finalement été correctionnalisée. Le motif ? Un différend à propos d’animaux domestiques.

    Il poignarde son voisin à cause du chien qui a mangé son chat

Une animosité entre les deux hommes qui dure depuis un an et pour quelle raison ? Le chien de la victime avait à l’époque mortellement mordu le chat du prévenu. Depuis c’est la guerre avec un drame évité de justesse samedi soir dernier. Il est 20h30 cité Soleil lorsque le prévenu, Kivdy Ramothe 26 ans rentre chez lui, il croise son voisin et une altercation verbale éclate. Enervé, le mis en cause récupère un couteau de cuisine de 17 cm à son domicile et repart voir son interlocuteur chez lui. Il le poignarde dans le dos sur la véranda. 

Au total, 4 plaies profondes seront relevées avec une perforation des poumons justifiant de 10 jours d’ITT. Avant de perdre connaissance, le voisin blessé réussi à donner le nom de son agresseur aux secours. Ce dernier est plus tard interpellé par les gendarmes. Une "facilité de passage à l’acte pour un motif futile" a souligné le ministère public. "Un geste prémédité qualifié de tentative d’assassinat à la base, faisant suite à une colère sourde qui plane depuis des mois. Le prévenu représente un véritable danger" a-t-il ajouté, même "s’il est bien inséré, travaille, n’a pas de casier judiciaire, il parait calme mais peut exploser à tout moment". Le parquet a donc demandé une peine ferme avec mandat de dépôt.

Maître Stéphane Chalus pour la défense a démontré que "sa place n’était pas en prison, inconnu des services, il regrette amèrement ce mauvais réflexe. L’envoyer en prison ne réglera pas le problème mais au contraire, cela en fera peut être un vrai criminel". Le tribunal a donc décidé de le condamner à 4 ans de prison dont 3 assortis d’un sursis probatoire avec obligation de soins notamment psychologiques.

 

 

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