Il profite d'une villa le temps d'une soirée

Par 30/11/2014 - 13:21 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:42

{{{Le tribunal correctionnel de Pointe-à-pitre examinait jeudi, une affaire particulièrement insolite et incompréhensible survenue en mai dernier. Celle d’un homme qui, profitant de l’absence des propriétaires, avait été interpellé complètement nu, dans une villa de Sainte-Rose.

    Il profite d'une villa le temps d'une soirée
{{{Le tribunal correctionnel de Pointe-à-pitre examinait jeudi, une affaire particulièrement insolite et incompréhensible survenue en mai dernier. Celle d’un homme qui, profitant de l’absence des propriétaires, avait été interpellé complètement nu, dans une villa de Sainte-Rose. On peut croire que l’individu souffre de troubles mentaux mais l’expert n’a relevé aucune incompatibilité avec sa présentation devant la Justice. Le prévenu voulait juste s’octroyer un moment de détente au bord de la piscine. }}} Une situation ubuesque, on imagine l’état de surprise et d’angoisse de la pauvre femme qui est rentrée ce soir là chez elle. Il est 3h du matin, la victime arrive à son domicile et retrouve portes et fenêtres ouvertes, la lumière allumée. Le volume de la chaîne hifi est à fond et ne voilà t-il pas qu’un homme, parfait inconnu est installé nu dans son canapé du salon. Selon ce qui ressort du dossier, l’homme n’avait pas l’air spécialement agressif mais aurait fait des avances à la propriétaire des lieux, exigeant des caresses intimes, ce qu’elle a bien évidemment refusé avant d’appeler les gendarmes. {{{Il demande des faveurs sexuelles aux gendarmes}}} Une dizaine de militaires intervient rapidement, et là, situation encore plus burlesque, le suspect, semble t-il ivre, ne panique pas, et s’adresse cette fois ci aux forces de l’ordre. Il réclame à nouveau des attouchements sexuels puis dans un sursaut de folie, l’homme insulte la patrouille avant de se jeter, toujours nu dans la piscine. Il faudra l’intervention de 2 agents pour le sortir tant bien que mal de l’eau. Placé en hospitalisation d’office dans un premier temps, une expertise psychologique est en toute logique ordonnée. Mais selon le rapport du médecin, l’état de l’homme est étonnamment compatible avec une sanction pénale, d’où sa présentation jeudi devant la juridiction correctionnelle. Jugé pour violation de domicile, le prévenu n’a pas été très loquace à la barre, mais a promis de ne pas recommencer. Il voulait juste profiter de la belle demeure le temps d’une soirée. Prenant en compte la sincérité du quadragénaire lors de l’audience et sa faible dangerosité, le tribunal l’a finalement condamné à 1 mois de prison avec sursis en guise d’avertissement solennel.