Il s'en prend à toute sa famille pour des courses trop onéreuses

Par 08/12/2023 - 06:00 • Mis à jour le 08/12/2023 - 12:38

Un prévenu de 20 ans était poursuivi devant le tribunal correctionnel pour avoir, le 31 octobre dernier aux Abymes, violenté sa mère, sa sœur, sa compagne, sa cousine, le tout devant un nourrisson. Pour un motif encore une fois futile, des courses trop onéreuses, il les avait menacé notamment avec un fer à repasser. Les victimes ne lui en veulent pas et lui ont pardonné malgré des ITT. Le jeune homme a écopé de 12 mois de prison dont 6 fermes aménagés, obligation de soins psychologiques.

    Il s'en prend à toute sa famille pour des courses trop onéreuses

Le 31 octobre dernier, soir d'Halloween, une dispute éclate au sein d'une famille avec des proportions que personne n’imaginait. En rentrant des courses, une jeune femme se fait disputer par son conjoint car elle aurait fait des achats superflus. Elle aurait également offert du café à sa belle-mère. Le fils de cette dernière âgé de 20 ans s’emporte et les choses dégénèrent.

Sa mère, chez qui ils vivent, s’en mêle, elle est bousculée, la petite sœur de 14 ans s’interpose, même sort. Une cousine présente reçoit à son tour un coup de poing. Certaines justifieront au final de blessures au pied et au visage. Menacées et apeurées, toutes se réfugient avec un bébé de 6 mois en pleurs, dans la salle de bain et s’enferment. Elles crient à l’aide, l’alerte ainsi donnée, les policiers interviennent. 

Des courses trop onéreuses 

« C’est moi qui gère les finances à la maison et ça m’a énervé » a tenté de se justifier le mis en cause. « C’est la première fois qui fait une telle crise » a pour sa part expliqué sa mère à la barre, elle ne lui en veut pas et lui pardonne, un suivi médical serait plus judicieux. La compagne elle n’a pas voulu s’exprimer. Aucune ne s’est constituée partie civile. 

Une scène ahurissante avec des victimes choquées a souligné le Parquet, les faits sont quand même graves. Il a requis 15 mois de prison sans mandat de dépôt mais obligation de soins psychologiques. Une mesure acceptée par les juges, qui ont prononcé 12 mois dont la moitié ferme aménagée sous forme de bracelet électronique.

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