Il tente d'agresser sexuellement une sexagénaire sous la douche

Par 28/11/2020 - 05:00 • Mis à jour le 28/11/2020 - 09:03

Après plusieurs mois d’investigations, un agresseur sexuel a finalement été identifié et présenté en comparution immédiate ce vendredi. Le jeune homme de 20 ans s'était, en août dernier, introduit chez une sexagénaire à Saint-François. Il avait violenté la victime nue sous la douche, la laissant pour morte. Le prévenu a écopé de 4 ans de prison dont 2 fermes avec mandat de dépôt.

    Il tente d'agresser sexuellement une sexagénaire sous la douche

Le 26 aout dernier vers 18h30, une femme de 68 ans se douche lorsqu’elle voit surgir dans sa salle de bain un individu, brandissant son sac à main qu’elle avait laissé dans le salon. L’homme lui assène directement des coups de poings et coups de pieds. Il la force à s’agenouiller et exige une faveur sexuelle. La victime tente d’échapper à ce supplice, en prétextant qu’elle a le covid, le sida… Des arguments imaginaires pour ne pas être contrainte. Mais rien n’y fait, elle est frappée plus violemment, tombe au sol et simule un décès.

Pris de panique, le malfaiteur, entré dans l’appartement en escaladant le balcon, s’enfuit par la même voie. « J’ai vraiment cru qu’elle était morte, j’ai regretté », a-t-il indiqué à la barre. Une tentative qui a échoué grâce au stratagème de la femme, "qui vu son âge, aurait pu être sa grand-mère", ont souligné les juges. Le suspect sera finalement identifié après analyse des traces ADN retrouvées sur le sac abandonné. Il a tout avoué dès son interpellation.

A la sortie de l'audience,  la victime a confié être toujours traumatisée par cette agression.  

Stagiaire en informatique à Jarry, Ruben Fredon est déjà connu pour des troubles psychologiques. La sexagénaire a eu le courage de venir s’expliquer à son procès, racontant en détails ce qu’il s’est passé ce soir-là. Son avocate, Maître Nicole Cotellon, a demandé une expertise supplémentaire pour définir les lourds dommages et intérêt liés au traumatisme. Le tribunal a prononcé 4 années de prison dont la moitié assortie d’un sursis probatoire avec injonction immédiate de soins mentaux, et inscription au fichier national des délinquants sexuels.