Il tire sur son voisin puis tente de lui rouler dessus

Par 21/09/2018 - 08:10 • Mis à jour le 18/06/2019 - 13:12

Quand un conflit de voisinage à connotation raciale dérape. Un prévenu de 67 ans, était présenté en comparution immédiate ce jeudi pour des violences armées commises sur son voisin dans une résidence de Gissac à Sainte-Anne. L’homme avait en début de semaine ouvert le feu et foncé en voiture sur sa victime, sans véritable raison. Pour ces faits, les juges l’ont condamné à 6 mois de prison assortis du sursis.

    Il tire sur son voisin puis tente de lui rouler dessus

« Une coloration du dossier nauséabonde qui n’a pas lieu d’être » a déclaré le ministère public, avec une issue qui aurait pu avoir de lourdes conséquences. Mardi dernier, un homme rentre du travail, il salue comme d’habitude le jardinier de son voisin sauf que le voisin en question, témoin de la scène ne l’admet pas, il s’énerve et insulte l’intéressé. En colère, il court récupérer un fusil de chasse avec lequel il tire plusieurs fois. Il faut savoir qu’un litige sur la délimitation du terrain oppose deux propriétaires depuis quelques temps, mais le pauvre locataire lui n’a absolument rien à voir dans cette histoire.

Après le fusil, la voiture 

Le prévenu ne veut rien entendre et pense que ce dernier le nargue. N’ayant pas atteint sa cible, il entreprend de lui foncer dessus avec sa voiture, la victime sera légèrement blessée au front en esquivant le véhicule. Les gendarmes sont avertis, le forcené est interpellé mais son arme n’est pas retrouvée. « Je l’ai jeté au loin, un passant a dû la récupérer » à expliqué le mis en cause. « Vous lui en voulez pour sa couleur de peau » a souligné le président, « cela ressort du dossier, pour vous il ne serait pas le bienvenu en Guadeloupe ».

Des propos racistes 

Selon la partie civile traumatisée mais présente, il lui aurait même déjà lancé des propos tels que : « Les blancs sont des chiens ». Le sexagénaire a tenté de s’en défendre, niant tout caractère raciste. Sans casier judiciaire et à la retraite, le tribunal a décidé de condamner le prévenu à 6 mois de prison avec sursis et une forte amende en guise d’avertissement.