Il viole un corps dans un cimetière

Par 06/02/2019 - 07:42 • Mis à jour le 18/06/2019 - 12:01

Une sordide affaire qui en avait choqué plus d’un en 2016 était appelée ce mardi au tribunal. Une tombe avait été profanée dans le cimetière de Pointe-à-pitre. Le corps d’une nonagénaire décédée, avait été abusé par un inconnu. L’auteur a finalement été identifié l’an passé et convoqué par la justice en correctionnel. Âgé de 41 ans, le prévenu ne s’est pas présenté mais il a tout de même écopé de 2 ans de prison ferme, la peine maximale prévue par le code pénal en l'espèce.

    Il viole un corps dans un cimetière

La présidente a par précaution averti l’assistance avant d’exposer publiquement l’affaire d’une singulière atrocité, il faut l’avouer. Le 17 mars 2016, une famille se rend au cimetière afin de se recueillir sur la tombe de leur grand-mère de 91 ans, enterrée la veille et stupéfaction ! Le caveau est ouvert, la dalle a été descellée dans la nuit à l’aide d’un pieu. Les services de police sont avertis et en s’approchant, ils découvrent une scène d’horreur. Les vêtements de la défunte ont été retirés et sans rentrer dans les détails, la dépouille dans une posture non équivoque a été sauvagement souillée.

Des prélèvements biologiques analysés 

Le médecin légiste effectue des prélèvements ADN notamment sur le corps mais aussi sur une serviette trainant à proximité. Les échantillons sont envoyés dans l’hexagone pour identification. Après plusieurs mois d'enquête, un nom ressort, celui d'un homme de 41 ans, bien connu pour son addiction au crack et ses petits cambriolages en région pointoise.

Une famille nombreuse traumatisée 

Interpellé, il niera en block malgré des témoins qui confirmeront sa présence ce soir là. "Un deuil suivi d’une découverte macabre perturbant l’équilibre familial" a indiqué l’une des proches, parties civiles, la seule ayant eu la force de s’exprimer à la barre, les autres étaient en pleurs ou sous le choc, aujourd’hui encore. Des "faits particuliers" a reconnu le procureur, lui-même dégouté par les éléments glauques du dossier, il a requis un mandat d’arrêt. Le prévenu convoqué mais absent au procès, a écopé par défaut de 2 ans de prison ferme pour "atteinte à l'intégrité d'un mort".