Jugé aux Assises pour un meurtre à l'arme blanche à Pointe-à-Pitre

Par 30/05/2023 - 12:37 • Mis à jour le 30/05/2023 - 12:37

Depuis ce matin (mardi 30 mai) et jusqu'à demain, Ludovic Victorin comparaît devant la cour d'assises de Basse-Terre, pour avoir porté deux coups de couteau mortel à Curtis Carbon, le 21 octobre 2020, à la cour Zamia.

    Jugé aux Assises pour un meurtre à l'arme blanche à Pointe-à-Pitre
Cour d'assises. Photo d'illustration.

Ludovic Victorin, qui comparaît depuis ce mardi matin (30 mai) pour meurtre devant la cour d'assises de Basse-Terre est loin d'être tiré d'affaire. Si l'on se réfère aux déclarations ce matin des enquêteurs et de l'expert médecin légiste, l'accusé a agi avec la ferme détermination de tuer la victime. 

Âgé de 34 ans, il est détenu provisoirement depuis le 25 octobre 2020. Il lui est reproché d'avoir, le 21 octobre 2020 à la cour Zamia à Pointe-à-Pitre, frappé au moins à 2 reprises à l'aide d'une arme blanche et dans deux parties vitales du corps, en l'occurrence le coup et le thorax, Curtis Carbon, avec lequel il avait eu une altercation. Tout cela à cause d'une chaise.

L'accusé s'était rendu de lui-même aux policiers deux jours après les faits. 

Selon les auditions de ce matin, la violence des coups a permis à la lame du couteau de pénétrer plus profondément que la taille elle-même de la lame. La victime aurait beaucoup souffert et aurait eu le temps de se voir mourir. 

L'intention de tuer en débats

Autant d'éléments corroborés tant par les dépositions de ceux chargés de l'enquête que par l’audition du spécialiste de médecine légale. 

La scène du crime a également été supervisée ce matin. Un visionnage qui a permis de mieux appréhender ce dossier et de mieux cerner le contexte dans lequel les évènements se sont déroulés.

Ludovic Victorin entend défendre la thèse d'une réplique pour expliquer son agression. Il pourrait prétendre défendre la thèse de la légitime-défense ou celle de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.

Deux hypothèses qui semblent, à ce stade des débats, mises à mal par les dépositions des enquêteurs et du médecin-légiste.