La maison du crabe cambriolée : un suspect condamné

Par 14/11/2019 - 18:19 • Mis à jour le 15/11/2019 - 15:12

Deux jeunes hommes étaient convoqués ce jeudi devant le tribunal correctionnel pointois pour le cambriolage de la maison du crabe au Moule en février 2018. Environ 2500 crabes avaient été dérobés en pleine nuit, impactant fortement sur le fonctionnement de la structure. Notez que cette année encore, l'institution avait été visitée avec un butin de 2 tonnes et demi de crabes volés. L'un des prévenu, le seul présent, a écopé de 3 mois de prison avec sursis, l'autre a été relaxé faute de preuve formelle. Les intérêts civils seront débattus ultérieurement.

    La maison du crabe cambriolée : un suspect condamné

Le cambriolage s’est déroulé en deux fois. La première nuit, ils étaient 3 mais seulement deux suspects ont pu être identifiés. Dans la nuit du 19 au 20 février, entre 1200 et 2000 crabes ont été volés, rebelote 2 jours après, avec la disparition d’environ 400 crabes. Un produit très recherché durant la période de Pâques a tenu a rappelé la partie civile. Le préjudice total s’élève à 40.000€ de pertes sèches, aussi bien en pièces qu’en produits dérivés, a expliqué la gérante presqu’en pleurs à l’audience. Elle compte fermer l'entreprise car elle n’arrive plus à s’en sortir après 30 ans d’existence, d’autant plus qu’elle a une nouvelle fois été ciblée en début d'année, 2,5 tonnes ont été subtilisées.

Opération crabes avec un fusil 

Le seul prévenu présent à la barre, âgé de 20 ans a expliqué avoir été entraîné par les autres complices mais qu’au final, il n’a même pas reçu sa part, il s’est fait grugé. Ce sont des traces ADN retrouvées sur les lieux et vidéos qui ont permis de remonter jusqu’à lui. « Pourquoi avez vous emmené un fusil ? » a demandé la présidente, « les crabes n’allaient tout de même pas vous résister ». Pas de réponse à cette question mais on imagine si les propriétaires étaient sortis ce soir là.

Une nouvelle mode lors des fêtes 

Le procureur a retenu des faits graves, avec cette nouvelle mode récurrente à Pâques, voir à Noël pour les cabris et cochons. Le tribunal a prononcé 3 mois de prison avec sursis pour le prévenu présent, l’autre absent a été relaxé faute de preuve formelle permettant de l’identifier.

Sergine Bénon, gérante de la maison du crabe au bord des larmes se dit désespérée :

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