L'affaire de la CASBT appelée devant le tribunal de Basse-Terre

Par 08/04/2022 - 19:08 • Mis à jour le 09/04/2022 - 14:34

L'affaire CASBT, plus connue sous l'appellation de l'affaire Madinecouty du nom de l'ancien Directeur de Cabinet de la Présidente de l'époque, Lucette Michaux-Chevry. Un dossier politico judiciaire avec des relents économiques pour toucher un certain nombre d'entreprises et d'entrepreneurs. Des faits évoqués qui remontent du 1er janvier 2010 au 24 avril 2017. Un exécutif décédé depuis qui a pourtant été nommé plusieurs fois aujourd'hui. 15 prévenus sont cités dans cette affaire pour laquelle la Communauté d'Agglomération s'est constituée partie civile.

    L'affaire de la CASBT appelée devant le tribunal de Basse-Terre
Ils sont 15 cités mais pas 15 présents. Certains sont absents mais représentés.Y compris, la défunte présidente Lucette MICHAUX-CHEVRY qui est tout de même défendue post-mortem par le bâtonnier Gérard PLUMASSEAU. Car si la procédure pénale est éteinte avec le décès de celle qui fût Présidente de la CASBT, le Conseil de cette dernière souhaite, tout de même, défendre l'honneur de LMC et également récupérer ses biens qui ont été saisis.
 
Pas tous présents, donc, pour d'autres raisons mais tous représentés par leurs avocats et certains des prévenus, une bonne dizaine, assis dans la salle à avoir malgré tout fait le déplacement. Certains se posent la question de l'utilité de leur présence, d'autres se demandent l'intérêt d'y participer depuis le décès de Lucette MICHAUX-CHEVRY, d'autres encore tiennent aussi à s'exprimer et s'expliquer pour exposer leur point de vue et faire passer leur message.
 
Le Tribunal Judiciaire s'est accordé du temps pour tout cela puisque le procès des 15 prévenus est arrêté sur 10 jours jusqu'au vendredi 22 avril au moins. Rappelons que dans ce dossier épineux qui a fait couler beaucoup d'encre et beaucoup de salive, on évoque des trafics d'influence, des complicités ou des soustractions, détournements ou destructions de biens d'un dépôt public, abus de biens ou encore recel de bien provenant d'un délit. Un dossier de plusieurs milliers de pages et de plusieurs dizaines de kilos qui s'étale du 1er janvier 2019 au 24 avril 2017.
 
Bien que décédée, Lucette MICHAUX-CHEVRY reste citée. Si l'affaire judiciaire est éteinte d'office la concernant par rapport à sa disparition, un autre combat est tout de même à mener : celui de récupérer ses avoirs qui ont été saisis. Son avocat, le bâtonnier Gérard PLUMASSEAU :

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