Le braquage de la caisse des écoles jugé

Par 25/01/2017 - 15:54 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:15

L’attaque avait fait grand bruit il y a environ deux ans. Le braquage de la caisse des écoles de Sainte-Rose située dans l’enceinte de la mairie. Déjà détenus pour autres causes, deux majeurs de la bande étaient escortés à la barre correctionnelle ce mardi. Le principal impliqué a écopé de 3 ans de prison ferme, le chauffeur présumé a quant à lui était relaxé faute de preuves. Deux autres mineurs ont été renvoyés devant le juge pour enfants. C'est une jeune stagiaire de la mairie qui avait divulgué des informations confidentielles aux malfrats.

    Le braquage de la caisse des écoles jugé
Une cellule d’aide psychologique avait du être déployée à l’époque. Le 9 décembre 2014 en pleine journée, une voiture se gare devant la mairie. Trois individus le visage dissimulé pénètrent dans la cours intérieure. Ils agressent les agents dont le chef régisseur qui venait de compter les espèces venues des différents établissements de la commune.

23.000€ de butin

Au total, plus de 23.000€ ont ainsi été dérobé sous la menace de fusil et arme blanche. Le personnel administratif a été très choqué par ce vol, certains ont d’ailleurs versé quelques larmes hier à l’évocation des faits. Les braqueurs étaient ce jour là bien renseignés et pour cause, ils connaissaient l’heure exacte du dépôt de l’argent. Une complicité interne a rapidement été évoquée lors de l’enquête menée par les gendarmes. Il s’avère qu’une jeune fille mineure, en stage au sein du service, avait livré cette information confidentielle à des amis peu recommandables. C’est ainsi que l’opération a pu être montée par ces derniers.

Grace à une stagiaire mineure

A la barre, yannick Esprit, 25 ans, père de deux bébés et déjà condamné à de multiples reprises a tout avoué mais il essaye depuis de se ranger, il s’est même inscrit dans plusieurs formations en prison, une tentative de réinsertion qui lui vaut aujourd’hui une peine de 3 ans fermes. Son complice présumé, le chauffeur de la voiture a quant à lui tout nier en bloc. Il faut dire que seul le témoignage des mineurs l’impliquait, des preuves trop légères, les juges ont donc préféré le relaxé au bénéfice du doute. La stagiaire mineure n'a pas été poursuivie.