Les braqueurs de supérettes condamnés à de la prison ferme

Par 22/11/2017 - 06:55 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:14

De la prison ferme pour la bande de braqueurs dominicains qui avait sévit en Grande-Terre, entre fin 2015 et le 1er trimestre 2016. Les 4 malfrats, tous ressortissants de la République Dominicaine et qui résidaient à Saint-François, étaient jugés mardi devant le tribunal correctionnel de PTP.

    Les braqueurs de supérettes condamnés à de la prison ferme

La bande composée de 4 individus, tous originaires de la République Dominicaine et qui séjournaient pour certains d’entre eux, en situation irrégulière dans notre département, avait semé la terreur entre novembre 2015 et avril 2016, dans le secteur de Mornalo/Petit-Canal. Les malfrats âgés respectivement de 20 ans pour le plus jeune à 49 ans, pour le plus âgé,  avaient fait des braquages de supérettes leur spécialité. Parmi les établissements visés, on peut citer, U Express et Ecomax Mornalo et Super U Petit-Canal.

Le mode opératoire était systématiquement le même

Encagoulés, gantés et armés, les malfaiteurs surprenaient le personnel après la fermeture et forçaient les employés à leur ouvrir le coffre. Des butins compris entre 11.000€ et plus de 23.000€, auxquels se sont ajoutés les effets personnels, bijoux, téléphones mobiles des employés, également dérobés par les auteurs de ces vols aggravés en réunion. Leur équipé aurait d’ailleurs pu les conduire devant les assises, lors du braquage de l’U-Express Mornalo le 23 avril 2016, où un coup de feu a été tiré ce soir là, blessant à la jambe un agent de sécurité qui voulait s’interposer. La victime a d’ailleurs tenu à s’exprimer à la barre hier soir, pour raconter son traumatisme, depuis les faits. Durant toute l’audience, les prévenus se sont renvoyés les responsabilités dans cette affaire, quand certains n’ont pas carrément déclaré avoir agi par contrainte. Ce sont des balises placées sous le véhicule du principal suspect, de même que des écoutes téléphoniques qui ont permis de confondre ces malfrats.

Le cerveau présumé s'explique

Celui présenté comme le cerveau de la bande a dit pour sa défense avoir été obligé de commettre ces faits pour subvenir aux besoins de ses 5 enfants à charge, restés à Saint-Domingue. Des propos qui ont évidemment agacé au plus haut point dans la salle d’audience. Dans ses réquisitions, le ministère public va demander des peines comprises entre 18 mois et 4 ans d’emprisonnement. Des réquisitions pour certaines jugées sévère par les avocats de la défense. Mais le tribunal ira encore plus loin, reconnaissant les 4 malfrats en question, coupables des faits reprochés, les condamnant respectivement à des peines de 2, 3 et 6 ans d’emprisonnement, avec obligation d’indemniser les victimes, l’audience sur les intérêts civils étant fixée au 7 mai 2018.