Mère et fils devant le tribunal de Basse-Terre

Par 16/11/2021 - 19:28

Le Tribunal Correctionnel de Basse-Terre a tranché ce mardi soir dans le procès qui impliquait une mère de 54 ans et son fils de 22 ans. La mère qui comparaissait libre le reste. Elle n'a été retenue coupable que de recel. Son fils, en revanche qui a tout pris à son compte dormira en prison.

    Mère et fils devant le tribunal de Basse-Terre

Lui a été reconnu coupable d'être le propriétaire d'une arme de calibre 9 mm chargée de 14 cartouches et des 49 autres trouvées dans le véhicule avec lequel la mère avait été intercepté vendredi après-midi à Galean Gourbeyre. Il est vrai que le garçon était sous le coup d'une interdiction et qu'il n'avait pas respecté celle ci ni les rencontres avec son conseiller de probation. Les cartouches saisies seront détruites tout comme l'arme ainsi que la cinquantaine de cartouches de paquets de cigarettes.

Quant à la somme de près de 20.000 euros retrouvée également dans le véhicule, elle fait l'objet d'une autre procédure afin de connaître sa provenance et surtout de savoir si elle a fait l'objet de déclarations fiscales notamment. Le tribunal s'est voulu pédagogique dans sa décision; la présidente prenant le soin d'expliquer au jeune détenu qu'il était difficile aux 3 magistrats de la cour de ne pas prononcer un mandat de dépôt à l'audience vu la gravité du danger qu'il a fait courir à sa mère et l'absence d'obéissance des recommandations qui lui avaient été faites lors de ses condamnations précédentes.

Il était monté d'un cran et les 9 mois fermes et 3 avec sursis probatoire requis par le Ministère Public semblaient insuffisants pour le tribunal qui bien que ne prononçant que 4 mois ferme et la révocation d'un sursis précédent de 4 mois ramené à 2, nécessitait que le mandat de dépôt prononcé en comparution immédiate conduise derrière les barreaux pour 6 mois le jeune de 22 ans, pour qu'il comprenne qu'il y a des limites dans les dérives et qu'une leçon s'imposait. La déchirure de la séparation s'est faite ressentir au moment de se quitter et les sanglots sont venus accompagner cette décision de justice qui pouvait difficilement en être autrement en pleine campagne "Déposons les armes".

 

 

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