Miguel Célestine aux assises pour un meurtre commis dans une soirée bouyon

Par 06/11/2017 - 19:16 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:17

Ce lundi s'est ouvert devant la cour d'assises de Basse-Terre le procès pour meurtre de Miguel CELESTINE. Il est reproché à l'abymien, aujourd'hui âgé de 34 ans, d'avoir frappé de plusieurs coups de couteau Ménélik HENRY, lors d'une soirée bouyon qui se déroulait le 9 novembre 2014 à Grand Camp, à propos d'un vol d'une chaîne de coup. Après avoir entendu la Directrice d'enquête, la cour a commencé l'audition des témoins.

    Miguel Célestine aux assises pour un meurtre commis dans une soirée bouyon

La directrice d'enquête sur les faits et des témoins de moralité sur la personnalité de l'accusé, ce sont les éléments marquants d'un lundi après-midi qui a permis, d'une part, d'apporter un éclairage sur la tragédie du 9 novembre 2014 à Grand Camp et d'autre part sur le parcours de Miguel CELESTINE. Celui-ci a eu le tort de porter, sur lui, ce jour là, un couteau et d'avoir voulu intercéder dans une affaire de vol de bijoux pour laquelle il n'était pas concerné.

S'est-il senti rassuré d'être porteur d'une arme et d'avoir face à lui un homme plus faible que lui, au point de pouvoir lui extraire des mains un fusil chargé ? C'est l'une des questions auxquelles il devra répondre demain lorsque l'on abordera les faits dans leur déroulement précis.

Une directrice d'enquête hésitante

Précis, cela n'a pas été nécessairement et toujours le cas de la directrice d'enquête qui a paru hésiter sur certaines questions de la défense au point même de lui reconnaître certaines affirmations; ce qui ne se produit généralement jamais devant une cour d'assises.

L'accusation qui a reçu le soutien de l'avocat général qui a bien senti à plusieurs reprises qu'elle pouvait être en difficulté et faire tomber certains éléments enfonçant l'accusé.

Un accusé soutenu, et on peut le comprendre, par les témoignages de sa compagne, de sa mère et de sa sœur qui l'ont présenté comme quelqu'un de sage, d'affectueux, mais qui ne se laissait pas non plus marcher sur les pieds et qui le soir des faits avait tout de même sérieusement consommé de l'alcool et portait sur lui une arme.