Produits interdits en prison : les suspects demandent un délai avant d’être jugés

Par 03/10/2017 - 04:39 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:22

Ils devaient être jugése ce lundi devant la tribunal correctionnel de Pointe à Pitre, mais ils ont demandé un délai pour préparer leur défense. L’affaire de trafic de drogue, d’alcool et de téléphones-portables au sein du centre pénitentiaire de Baie-Mahault sera finalement jugée le 23 octobre.

    Produits interdits en prison : les suspects demandent un délai avant d’être jugés

Ils devaient être jugés ce lundi devant la tribunal correctionnel de Pointe à Pitre, mais ils ont demandé un délai pour préparer leur défense. L’affaire de trafic de drogue, d’alcool et de téléphones-portables au sein du centre pénitentiaire de Baie-Mahault sera finalement jugée le 23 octobre.

Au terme de leur garde-à-vue, le surveillant de 47 ans, présenté comme l’instigateur du trafic, le détenu en ayant bénéficié et leur fournisseur ont tout de même été présentés devant les magistrats. Ces derniers ont statué sur leur sort carcéral. Le surveillant et le détenu sont maintenus en détention, leur fournisseur, lui, a été placé sous contrôle judiciaire

Un surveillant sous surveillance

Les suspicions concernant ce surveillant, Patrick DENON, 47 ans, remontaient à juillet dernier. Et depuis, il faisait l’objet d’une surveillance accrue de la part des enquêteurs qui l'ont donc interpellé la main dans le sac, samedi matin au centre pénitentiaire de Baie-Mahault sur son lieu de travail.