Renvoi de l'affaire Jean-Marie Nomertin

Par 07/04/2018 - 10:19 • Mis à jour le 18/06/2019 - 13:44

Le monde des organisations syndicales était consterné le vendredi 06 avril 2018 devant le Tribunal de Grande Instance de Basse-Terre en raison de la première convocation de Jean-Marie Nomertin, secrétaire général de la CGTG, poursuivi par un patron de la banane pour diffamation.

    Renvoi de l'affaire  Jean-Marie Nomertin

Suite à une plainte sur constitution de partie civile de Tino Dambas, patron d'une société de bananes, Jean-Marie Nomertin, secrétaire général de la CGTG est poursuivi pour diffamation. 

Ils étaient plusieurs dizaines le vendredi 06 avril 2018, des différentes cellules syndicales, FAEN SNCL, FO, FSU, SOLIDAIRES GUADELOUPE, SPEG, UGTG, UNSA ou SUD PTT GWA, à venir apporter leur soutien devant le Tribunal de Grande Instance, à Jean-Marie Nomertin. 

Le juge a interdit l'accès au groupe de militants qui étaient présents. L'affaire a été renvoyée. 

Selon Jean-Marie Nomertin: "Il y a un espace public au tribunal, donc on ne comprend pas pourquoi on ne peut pas rentrer en groupe. Etre confronté à la justice fait partie de la lutte, si quelqu'un d'une organisation syndicale n'est pas convoquée aujourd'hui devant les juges d'instruction, ce n'est pas un militant". 

Pour Eli Domota, secrétaire général de l'UGTG, il y a selon lui un acharnement de la part des patrons: "Défendre la CGTG c'est défendre l'UGTG. C'est aussi défendre tous les travailleurs. Nous sommes dans une situation de régression sociale sans précédent".