Rixe à Milénis: les auteurs condamnés

Par 06/02/2015 - 15:47 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:40

La campagne déposez les armes n'est pour certains pas d'actualité. Au tribunal correctionnel de Pàp jeudi, deux jeunes d'une vingtaine d'années étaient présentés en comparution immédiate pour des violences réciproques commises en fin de semaine dernière à Milénis aux Abymes. Une rixe qui avait semé une certaine panique dans le centre commercial, d'autant plus que les individus étaient porteurs d'armes blanches, mais aussi d'un pistolet. Ils ont écopé pour ces faits de peines de prison ferme.

    Rixe à Milénis: les auteurs condamnés
Une scène d’une violence inouïe en plein centre commercial à une heure de pointe. Il est un peu plus de 18h vendredi dernier, lorsque plusieurs jeunes sont repérés par les caméras de surveillance. Deux individus semblent vouloir en découdre avec un autre assis sur un banc. En l’espace de quelques dizaines de secondes, les choses dérapent. Un coup de poing est asséné. Les différents protagonistes sortent ensuite des couteaux. L’un tente de séparer les principaux adversaires, il sera le plus blessé justifiant aujourd’hui une ITT de 10 jours et une hospitalisation toujours en cours. Ses acolytes ont été escortés hier à la barre selon la procédure d’urgence. Ils présentaient des points de suture et des blessures un peu partout, à la tête, aux bras, au cou...

Des tensions déjà présentes

Originaires du Gosier, une certaine animosité les lie depuis plusieurs mois. Ils se sont croisé ce jour là par hasard dans la galerie, il n’en a pas fallu plus pour mettre le feu aux poudres. De poudre justement il s’agit, l’un des jeunes était au moment des faits porteur d’un calibre 7.65 mais il n’a pas eu le temps de s’en servir. Vous imaginez les dégâts si tel avait été le cas, avec la présence de familles, d’enfants tout autour. Le représentant du parquet Etienne Thieffry a longuement sermonnés les deux prévenus. Il a parlé d’une véritable "cour de récréation à l’arme blanche" vu l’inconscience et le manque de maturité des intéressés qui au passage n’ont eu aucun regret, ils ont juste tenté de se rejeter la faute. Le tribunal après délibération les a condamnés respectivement à 6 mois et 1 an de prison ferme.