Saisie de voiture: rebellion et apologie de terrorisme

Par 29/01/2015 - 16:05 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:40

Beaucoup apprécient la mesure, pour d'autres elle fait grincer des dents. Comme annoncé, les autorités ont décidé de sévir sur la route en saisissant les voitures des chauffards et déjà, premier accrochage! Deux jeunes Portlouisiens en infraction, se sont violemment opposés à l'enlèvement de leur véhicule. C'était en début de semaine dernière. Ils étaient convoqués ce mercredi devant le tribunal pointois pour conduite sans permis, actes d'intimidation sur dépositaires de l'ordre public et apologie de terrorisme.

    Saisie de voiture: rebellion et apologie de terrorisme
Une procédure mal accueillie par certains qui n’y croyaient pas mais force et de constater que la mesure annoncée est belle et bien appliquée. Deux jeunes hommes d'une vingtaine d'années en ont fait les frais la semaine dernière. L’un d’eux déjà repéré dans la commune comme non titulaire du permis de conduire, roulant sans carte grise et assurance, se fait contrôler. Sa clio récemment acquise, est immobilisée. Mais au lieu de se soumettre, lui et son passager se rebellent. Ils vocifèrent et exigent des forces de l’ordre la remise des clés.

"Tu aurais du être Clarissa!"

S’en prenant à une gendarme d'origine antillaise, l'un des suspects lance « tu aurais du être à la place de Clarissa » la policière abattue dernièrement pas un terroriste à Paris. Enervés et déterminés, les deux jeunes reçoivent rapidement le soutien d’amis du quartier. L’un sort même un coutelas. Heureusement les échauffourées n’iront pas plus loin. Face à la détermination des militaires, les suspects prennent la fuite non sans casser quelques bouteilles par terre, tout en menaçant les agents. Interpellés par la suite, les deux instigateurs devaient hier donner des explications aux juges. Une fois calmés, ils ont tenté de se faire passer pour des victimes. Qu’ils n’ont rien demandé, pourquoi vient-on les embêter? Une inconscience notamment sur la route évidente, les magistrats n’ont rien eu à ajouter. La partie civile a juste réclamé un peu de respect pour la force publique, que ce cas serve de leçon. Le tribunal après en avoir délibéré a condamné chacun des prévenus à 1 an de prison dont 6 mois fermes.