Soupçonné d'atteintes sexuelles sur sa propre fille

Par 22/06/2023 - 04:00

Un père de famille, comparaissait ce mercredi devant le Tribunal Correctionnel en procédure d’urgence, pour des faits présumés d’atteintes sexuelles à Sainte-Anne, sur au moins l’une de ses filles. La victime étant âgée de 17 ans. Mais une expertise psychiatrique est en l’espèce obligatoire avant un procès d’où une demande de renvoi formulée. Le suspect après avoir été vu par un spécialiste, reviendra donc devant les juges le 26 juillet prochain.

    Soupçonné d'atteintes sexuelles sur sa propre fille

Ce père* de trois filles et âgé de 42 ans, est soupçonné d’avoir porté atteinte sexuellement au moins à l’une d’entre elles. Il lui aurait en avril dernier, volontairement "touché" les parties intimes. Notez que selon ce qui a été évoqué à l’audience, d’autres procédures impliquant peut-être ses autres enfants, plus jeunes, seraient en cours. Des faits présumés incestueux sur mineure qui se seraient déroulés à Montmain à Sainte-Anne. 

Il faut savoir que l’homme est séparé de la mère et en avait la garde périodiquement. Pas de mentions au casier judiciaire, mais connu des services pour notamment des appels malveillants. De nationalité Dominiquaise et en situation irrégulière, il est arrivé en Guadeloupe vers le milieu des années 90. Charpentier de profession, il doit avant d’être présenté au tribunal, subir un examen psychiatrique, une procédure obligatoire dans ce genre d’affaires sensibles.

Un avis psychiatrique demandé 

Le médecin donnera ainsi son avis sur son aptitude à être jugé responsable pénalement. En attendant l’expertise, le suspect demeure sous contrôle judiciaire, avec interdiction de contact avec les plaignantes. Ce qu’il respecterait déjà selon son ex-compagne, présente et partie civile. Les filles seraient depuis, bouleversées : elles ne veulent plus revoir leur père et ont du mal à dormir. Le mis en cause a rendez-vous avec la même juridiction, le 26 juillet prochain.  

*Afin de garantir l'anonymat des mineures victimes présumées, portant le même nom, l'identité du suspect ne peut être dévoilée.