Surpris en plein trafic, il jette la drogue devant les policiers

Par 22/01/2019 - 08:53 • Mis à jour le 18/06/2019 - 12:04

Lors d’un contrôle routier, le 29 novembre dernier, surpris en possession de 160 grammes d’herbe de cannabis, le trafiquant de drogue a tenté de se débarrasser d'un pochon de drogue par la fenêtre, à la vue des forces de l’ordre.

    Surpris en plein trafic, il jette la drogue devant les policiers

Lors d’un contrôle routier, le 29 novembre dernier, les trois occupants d’une voiture sont interpellés. Ils sont en effet en possession de 160 grammes d’herbe de cannabis. Le passager à l’arrière, démuni de sa ceinture de sécurité, lance un pochon de drogue par la fenêtre, à la vue des forces de l’ordre.

A la barre, ce lundi, chacun a tenté de justifier son rôle lors de cette soirée. Le plus jeune d’entre eux, Kenny Frair, 20 ans, désirait se procurer de la drogue, par l’entremise de Ridjy Lutin, 21 ans qui l’a alors mis en relation avec Leroy Polydore, 44 ans. C’est ce dernier qui a jeté la marchandise par la fenêtre de la voiture en voyant arriver les forces de l’ordre.

Ce résident de la Cour Zamia est présenté par l’accusation comme étant le fournisseur, le maillon le plus important du trafic. Il est également le seul à avoir déja été condamné ultérieurement. Il a en effet écopé de 5 ans pour une plus importante affaire de stupéfiants. Lors d’une perquisition à son domicile, 94 grammes de crack ont également été trouvés. Dans des réquisitions différenciées, le procureur a demandé la peine la plus lourde contre lui soit 18 mois d’emprisonnement et interdiction définitive du territoire français. Après en avoir délibéré, les trois juges ont condamné ont condamné Leroy Polydore à un an et demi de prison ferme. Une peine assortie d’un maintien en détention et d’une nouvelle interdiction définitive du territoire français.

Ridjy Lutin a été condamné à 12 mois d’emprisonnement dont 10 mois avec sursis, maintien en détention et obligation de travailler. Enfin, Kenny Frair a écopé de 12 mois d’emprisonnement dont 8 mois avec sursis, interdiction de détenir une arme. Il a par ailleurs été relaxé des poursuites de détention de produit stupéfiants.