Trois braqueurs de superette condamnés

Par 26/02/2015 - 15:27 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:39

Trois braqueurs comparaissaient ce mercredi devant la juridiction correctionnelle de Pointe-à-pitre, pour des faits commis en février de l'année dernière à Petit-Bourg. La bande avait attaqué une superette, traumatisant les personnes présentes ce soir là. Pourtant, sur les 3, deux ont déjà été condamnés la semaine dernière pour des faits similaires (braquages de PMU). De jeunes malfaiteurs qui ont écopé de 3 ans de prison supplémentaires avec maintien en détention et plusieurs milliers d'euros à rembourser. Petit détail, le petit frère d'un des prévenus serait actuellement victime de violences dans une autres affaires présumée en prison.

    Trois braqueurs de superette condamnés
On prend les mêmes et on recommence! Déjà jugés la semaine dernière pour braquage de PMU, deux des trois prévenus devaient cette fois ci répondre à nouveau de vols à main armée au préjudice d’une superette de Daubin. Le mode opératoire reste le même. Arrivés en voiture, les malfaiteurs ont mis en joue clients et employés du commerce avant d’exiger les caisses. Un butin estimé au total à un peu plus de 3000€. Un acte violent qui a profondément marqué les victimes présentes. L’une d’elles a d’ailleurs eu du mal à s’exprimer à la barre, malgré les mois qui se sont écoulés depuis. L’attaque a eu lieu à la fermeture, vers 19h30.

Braqué 3 fois en quelques mois

Il faut savoir que l’établissement a déjà été braqué à 3 reprises en moins de deux ans. L’avocat de la partie civil a dénoncé une situation insoutenable, l’obligation d’investir dans des systèmes de sécurité avec une certaine crainte des clients pour ce secteur. Le ministère public a requis 3 ans fermes pour chacun des jeunes, une décision entièrement suivie par le tribunal. A noter cet incident d’audience sans aucun rapport, la mère d’un des prévenus qui n’a pas réagi lors du délibéré, a tout de même fait une crise d’angoisse devant le palais lorsqu’elle a visionnée sur le portable d'une amie, une vidéo d’un autre de ses fils diffusée sur Facebook. Ce dernier, actuellement en détention provisoire, serait victime de bizutage à l’intérieur de la prison. Cet affolement a quelque peu dérangé les affaires suivantes.