Un Guadeloupéen condamné dans l'hexagone pour plusieurs actes sexuels non consentis

Par 19/01/2024 - 07:14 • Mis à jour le 19/01/2024 - 18:41

Un Guadeloupéen de 41 ans a été jugé cette semaine dans le sud de la France, à Foix, pour des faits d'agressions sexuelles sur sa compagne. Cet homme, déjà condamné dans le passé pour viol sur personne vulnérable, écope d'une peine de deux ans de prison dont un an ferme. Il a été placé en détention à l'issue de son procès.

    Un Guadeloupéen condamné dans l'hexagone pour plusieurs actes sexuels non consentis

Cet individu présente, visiblement, des difficultés avec la notion de consentement. Selon le compte-rendu dressé par la Dépêche du Midi, l'homme aurait abusé de celle qui était sa compagne durant un mois, en septembre dernier. Pénétration durant son sommeil, actes sexuels insistants voir forcés, parfois non consentis, pressions pour obtenir des faveurs, mais aussi vidéos tournées sans son accord... La liste est longue et malsaine pour ce qui se passait dans l'intimité, mais à cela s'ajoutent des SMS pressants et des manipulations psychologiques, à en croire la victime.

"Un non plus franc"

Le Guadeloupéen lui se défend à la barre, assurant avoir été “bienveillant”. Pour la pénétration durant le sommeil, “je sais que les femmes aiment cela”, lâche-t-il. Pour le consentement, ce dernier argumente qu'il lui aurait fallu “un non plus franc pour comprendre son refus”. Reconnaissant son insistance toutefois, il indique selon ses mots : “En couple, on tente des choses avec son partenaire qui finit par lâcher”.

Sur les videos sexuelles enfin, la pratique serait habituelle pour le prévenu puisque les enquêteurs ont découvert des dizaines de cas similaires tournées avec d'autres femmes dans son téléphone.

Déjà connu pour viol

Mais ce qui interroge d'autant plus, c'est que cet homme a déjà été condamné dans le passé pour viol sur personne vulnérable, en l'occurrence quelqu'un en situation de handicap. Un passage par la case prison qui n'a pas servi de leçon ont déploré la présidente du tribunal correctionnel de Foix, et le procureur.

Malgré la plaidoirie de la défense, relatée par La Dépêche du Midi en ses termes “dans le feu de l'action, le non n'est pas nécessairement un non”, ce qui laisse perplexe sur la perception du consentement, le prévenu a été condamné à deux ans de prison, dont un an ferme, avec mandat de dépôt.

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