Un conflit familial dégénère, l’audition de l’accusé attendue aux assises de Basse-Terre

Par 26/03/2024 - 14:23 • Mis à jour le 26/03/2024 - 14:25

Le procès pour meurtre qui s’est ouvert hier (lundi 25 mars) devant la cour d’assises de Basse-Terre se poursuit ce mardi. L’audition de l’accusé est attendue cet après-midi. Il devra s’expliquer sur les faits qui se sont produits le 2 février 2022, à Bois-Jolan, à Sainte-Anne, et qui ont conduit au décès par arme à feu de son cousin avec qui il était en conflit.

    Un conflit familial dégénère, l’audition de l’accusé attendue aux assises de Basse-Terre

Deuxième journée importante aux assises de Basse-Terre où s’est ouvert, hier (lundi 25 mars), un procès pour meurtre. L’audition de l’accusé est attendue ce mardi après-midi (26 mars).

Un conflit latent entre les deux cousins

Ce mardi matin des proches de la victime et de l’accusé ont été entendus. L'une des filles et la compagne de la victime à l'époque du drame, l'oncle et la compagne de l'accusé, ainsi que les cousins des deux protagonistes.

Leurs témoignages ont confirmé qu’un conflit latent opposait Yanice Rauber, l'auteur du coup de feu mortel, et Joseph, son cousin, la victime. Pour un bout de terre, un droit de passage, un bornage.

Le 2 février 2022, à Bois-Jolan, à Sainte-Anne, ce long conflit, qui durait depuis une dizaine d’années, a pris des proportions dramatiques. Les deux hommes se sont injuriés, menacés, battus. L’un a sorti une arme et a fait feu à trois reprises. Joseph Rauber, atteint en pleine poitrine à courte distance, n’a pas survécu.

L’accusé attendu à la barre

Yanice a eu 36 ans le lendemain des faits. Joseph, lui, allait avoir 41 ans trois jours après. Les deux cousins ont bénéficié de biens de leurs parents et n'ont pas eu le recul et la tolérance de partager et de trouver un consensus pour se construire un projet commun. 

Yanice Rauber, qui comparaît libre sous contrôle judiciaire, doit aujourd’hui répondre de ses actes et il devra s’expliquer ce mardi après-midi.

Va-t-il persister dans ses déclarations et préciser qu'il n'a pas voulu tuer son cousin ? Va-t-il répéter le fait que la victime l'aurait saisi au collet et l'aurait menacé d'une roche ? 

Les versions données ce mardi matin par les différents témoins ne permettent pas d'affirmer ou d'infirmer les différentes hypothèses évoquées.

La seule certitude qui semble se dégager, c'est celle qui confirme que c'est bien Yannis qui était armé, que c'est lui qui a utilisé l'arme à feu et a causé la mort de son cousin.

 

 

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