Un déséquilibré frappe un gendarme : 30 jours d'incapacité

Par 22/12/2017 - 10:04 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:08

Un jeune prévenu comparaissait devant le tribunal pointois ce jeudi pour des violences sur dépositaires de l'autorité publique. Des faits remontant à la fin du mois de novembre à Petit-Bourg. Un gendarme avait été grièvement blessé lors d'une opération d'assistance au SAMU dans le cadre d'une hospitalisation d'office. Mais le mis en cause n'a au final pas pu être jugé.

    Un déséquilibré frappe un gendarme : 30 jours d'incapacité

Un jeune de 24 ans était présenté pour des violences sur forces de l'ordre, commises le mois dernier à Petit-Bourg. Les militaires avaient été requis pour assister le SAMU lors d’une demande d’internement. Mais l’intéressé s’était rebellé assénant de violents coups de poing. Un gendarme sérieusement blessé justifie aujourd'hui de 30 jours d'interruption totale de travail.

Considéré comme irresponsable psychologiquement

Présenté à la barre correctionnelle ce jeudi, l'individu mis en cause a fait valoir par le biais de son conseil, une expertise psychiatrique indiquant une abolition du discernement. Jugé irresponsable mentalement par le tribunal, le prévenu a finalement été réorienté vers une unité spécialisée.

Plusieurs mois de rééducation pour le gendarme

La victime quant à elle, doit subir des soins et plusieurs séances de rééducation pendant plusieurs mois. Même si pénalement, le prévenu ne risque plus grand chose, il devrait, lui ou ses tuteurs, s'acquitter de dommages et intérêt sur le plan civil.