Un lycéen agressé dans un bus : prison ferme pour les auteurs

Par 22/12/2017 - 09:39 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:08

Les agressions aux abords des établissements scolaires ne s’arrêtent donc pas. Dernière illustration avec ce lycéen de Baimbridge, pris à partie par une bande dans un transport mardi en fin de journée. La victime avait notamment reçu des coups de couteau. Déférés puis présentés en comparution immédiate ce jeudi, deux des trois prévenus ont écopé de peines fermes, 1 an et 2 ans. Le dernier peu impliqué a été relâché.

    Un lycéen agressé dans un bus : prison ferme pour les auteurs

Un énième lycéen blessé au couteau. Mardi en fin d’après-midi, un élève sort de Baimbridge et monte dans un bus en direction les Abymes. A l’intérieur se trouvent déjà 3 jeunes parmi les passagers, eux ne sont pas scolarisés mais bien alcoolisés. Une altercation éclate entre la bande et la future victime pour un motif futile, les agresseurs veulent à priori tout simplement le dépouiller et visent son sac. L’élève ne se laisse pas faire et riposte ce qui ne plait pas aux délinquants qui sortent alors des armes blanches.

Frappé à coups de poing et de couteau

Une paire de ciseaux puis un énorme couteau de plus de 15 centimètres. La victime est tabassée et reçoit en même temps plusieurs coups de couteau, qui n’entraîneront pas de blessures grave heureusement, une ITT de 8 jours lui a tout de même été délivrée. Les individus seront finalement rattrapés par une équipe de la BAC à Milénis pendant que le blessé qui perd beaucoup de sang est pris en charge.

Personne pour porter secours 

Etonnamment, hormis le chauffeur contraint de s’arrêter, personne dans le bus n’a daigné intervenir ou appeler les secours a souligné le procureur. Une attitude incompréhensible. A la barre, les 2 principaux agresseurs, Malick Montout et Frédéric Francis ont mis leur geste sur le compte de l’alcool. Circonstance aggravante mais ils ne le savaient pas. Le tribunal a prononcé des peines de un, et deux ans de prison à leur encontre avec mandat de dépôt. Le troisième prévenu qui n’a pas vraiment participé à la bagarre a lui été relaxé