Un mari victime de violences conjugales

Par 28/02/2024 - 07:00

Les violences conjugales ne sont pas propres aux hommes. L'inverse existe aussi mais souvent dissimulé. Illustration avec cette affaire appelée ce mardi (27 février) en correctionnel. Une quadragénaire était poursuivie pour avoir brutalisé durant des années son époux entre la Guadeloupe et l’hexagone. Vêtements découpés au couteau, coups, morsures... La victime qui depuis a divorcé, a vécu un véritable calvaire entre 2018 et 2021. En cause, sa femme lui reprochait de ne pas l’aider dans les tâches quotidiennes.

    Un mari victime de violences conjugales

Bien que les violences conjugales soient souvent commises à l’encontre de femmes, il existe aussi des cas où ce sont les compagnons qui sont victimes. Durant plusieurs années, un homme en a fait les frais. Après l’amour, les relations se sont tendues au sein d'un couple, notamment après la naissance de jumeaux. Les deux jeunes parents ont commencé à se disputer régulièrement.

Burn-out

La prévenue reprochait à son compagnon de ne pas assez l’aider à la maison. Elle devait selon elle, s’occuper de tout, en plus de son travail d’aide-soignante. Lui, aurait eu une période difficile, touché par la dépression. Tous sont ensuite partis dans l’hexagone pour soigner une maladie avant de revenir. 

Une crise post-naissance qui pourrait expliquer ce bouillonnement qui a fini par exploser. Menaces, morsures, griffures, coups, jets d’objet, découpe de vêtements au couteau... La femme en furie se serait déchainée sur son partenaire. Des photos ont été versées au dossier, montrant l’ampleur des blessures sur son mari sans compter le traumatisme mental depuis.

Des blessures évidentes

Les intéressés sont depuis divorcés. Une personne focalisée sur elle-même, avec un caractère particulier a relevé l’expert. Une femme d’environ 1m65 à la barre, mince qui a tenté dans un langage soutenu et construit de se dédouaner devant les juges. Le Parquet s’est plutôt appuyé sur les éléments matériels pour requérir. 

Le tribunal de Pointe-à-Pitre a prononcé 12 mois de prison avec sursis probatoire, obligation de suivre des soins psychologiques et un stage de sensibilisation aux violences intrafamiliales, pour elle.

 

 

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