Un policier soupçonné d'atteinte sexuelle sur sa nièce de 5 ans

Par 17/01/2024 - 07:04 • Mis à jour le 18/01/2024 - 06:00

Un fonctionnaire de police était convoqué à la barre correctionnelle ce mardi (16 janvier) pour atteinte sexuelle sur sa nièce de 5 ans. C’était entre 2012 et 2014 mais l'affaire a été révélée seulement l’année dernière. Le prévenu de 65 ans a nié les faits.

    Un policier soupçonné d'atteinte sexuelle sur sa nièce de 5 ans

Le « poids du silence » a souligné la procureure Caroline Calbo, qui siégeait en personne à l’audience. Le prévenu de 65 ans, fonctionnaire de police en charge de l’entretien des véhicules et à 1 an de sa retraite, devait s’expliquer sur un fait présumé d’atteinte sexuelle sur sa nièce alors que celle-ci n’avait que 5 ans. Un jour, durant une sieste, il se serait allongé près d’elle avant de procéder à des caresses intimes. 

La jeune victime, aujourd’hui adolescente, avait l’an dernier fugué en laissant un mot inquiétant. Heureusement, elle avait été rapidement retrouvée mais ses aveux écrits en ont choqué plus d’un. En fouillant dans le passé, l’homme n’en serait pas à son premier coup, il aurait dans les années 90, abusé de sa belle-fille (première fille de son épouse) qui, depuis, est partie vivre dans l’Hexagone après avoir fait 5 tentatives de suicide. 

Un secret de famille étouffé 

Pourtant, certains éléments auraient pu alerter les proches, lors des réunions familiales qui, peut-être, n’ont pas pris au sérieux les dires des victimes. Le « tribunal est un endroit pour tout dévoiler et pour être cru » a indiqué l’avocat de la partie civile. La jeune fille timide et accompagnée de sa mère, a réitéré ses propos devant les juges. 

Le prévenu a, quant à lui, nié en bloc, il n’aurait d’ailleurs jamais reçu chez lui cette dernière. L'expert psychiatre a cependant relevé une certaine tendance pédophile chez le suspect. Le Parquet a requis 2 ans de prison dont 18 mois avec sursis probatoire, obligation de soins et interdiction de contacts. La décision a été mise en délibéré au 20 février.

*Afin de garantir l'anonymat des jeunes victimes présumées, l'identité des protagonistes ne peut être dévoilée. 

 

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