Une femme poignarde son ex compagnon

Par 17/03/2017 - 23:43 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:13

Lorsque les rôles s'inversent. Une femme était présentée ce vendredi devant le tribunal correctionnel, pour des faits de violences conjugales. Elle aurait mercredi poignardé son ex compagnon. Grièvement blessé, il a été atteint aux poumons mais semble aujourd'hui hors de danger. La mise en cause a expliqué lors de sa garde à vue, subir un harcèlement depuis des mois, elle aurait littéralement pété les plombs lorsque l'homme a une nouvelle fois débarqué chez elle à Sainte-Anne. Le dossier reviendra le 5 avril car une demande de renvoi a été formulée.

    Une femme poignarde son ex compagnon
Les cas sont rares mais ils existent. Quand une femme se rebelle, excédée par le harcèlement dont elle serait victime depuis plusieurs mois. Mercredi matin, une énième visite inopinée de son ex compagnon ivre met le feu aux poudres. Selon la mise en cause, l’homme aurait l’habitude d’entrer chez elle, escaladant la barrière et se mettant à son aise sauf que leur relation est terminée depuis 2010. Ce jour là, le ton monte entre les anciens amants.

Grièvement blessé au couteau

On ignore encore dans quelles circonstances, la femme de 42 ans se saisie d’un couteau et frappe à de multiples reprises son interlocuteur. Pris en charge dans un état sérieux, il souffre d’un pneumothorax et justifie de 2 semaines d’ITT. Elle assume son geste et est immédiatement placée en garde à vue. Elle explique aux gendarmes subir une forme de harcèlement, notamment d’ordre sexuel. Plusieurs plaintes auraient déjà été déposées dans ce cadre.

Une femme de caractère

Connue pour être une femme de caractère, elle se serait emportée le jour des faits. Commerçante sur la plage et installée depuis 20 ans en Guadeloupe, la prévenue était escortée par plusieurs agent à la barre. Elle a cependant demandé un délai afin de préparer sa défense comme le permet la procédure de comparution immédiate. Elle reviendra donc le 5 avril prochain, en attendant, les juges l’ont laissée libre sous contrôle judiciaire comme demandé par le ministère public.