Contrats aidés : la résistance s'organise en Guadeloupe

Par 10/10/2017 - 05:03 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:22

La réunion de ce mardi est importante à plus d'un titre sur le dossier des emplois aidés. Région, Département, collectivités et municipalités doivent y prendre part en Préfecture.

    Contrats aidés : la résistance s'organise en Guadeloupe

Les consignes gouvernementales sont claires : il faut réduire le nombre de ces emplois. Pas question disent de manière unanimes nos élus. Le maire de la commune du Lamentin, avec celui de Morne-à-l’Eau, ont été les deux premiers à monter au créneau afin de s’opposer à la baisse annoncée du nombre de contrats-aidés dans le département. Une réduction d’un peu plus de 35% de leur nombre actuel, établi à 6 602. Ce samedi, Hélène Vainqueur-Christophe, Justine Bénin et Max Mathiasin ont été reçus, à la résidence préfectorale de Saint-Claude, par le Préfet, Eric Maire, qui leur a annoncé cette baisse. Pas question, lui ont répondu en choeur les parlementaires.

Le maire du Lamentin, Jocelyn SAPOTILLE, souligne au micro de Richard  GARNIER que dans ce dossier, le gouvernement fait fausse route, sur toute la ligne.

D'autres voix locales s’élèvent 

Une pétition circule sur Facebook, certains organisent des réunions de mobilisation. A l’image de Franck Garain, président de l’Etoile de Morne à l’Eau. Selon lui la fin des contrats aidés est une catastrophe pour le club ! Une réunion a eu lieu lundi soir , afin, selon Franck Garain, d’être « force de proposition et j’ai presque envie de dire de résistance ». La suppression des contrats aidés va « éliminer 32 jeunes qui travaillent dans l’accueil périscolaire, pendant la pause méridienne, éducateurs dans des structures socio culturelles que nous avons ». Selon M. Garain, « nous n’avons pas la surface financière pour tenir toute l’année » et se passer de ce type de contrats, capitaux, selon lui, pour « que ces jeunes là restent en Guadeloupe ».

Invitée de Lundi Politik hier soir, sur notre antenne, le maire de Basse-Terre et vice-présidente de la Région-Guadeloupe, Marie-Luce Penchard, a également pris position sur ce dossier des emplois aidés. Elle met en garde le gouvernement sur les conséquences de la réduction souhaitée du nombre de ces emplois et conteste surtout la méthode.