Élections sénatoriales en Guadeloupe : 8 candidats pour 3 postes
C’est le jour J pour les élections sénatoriales. Les grands électeurs devront choisir nos futurs représentants au Palais du Luxembourg parmi 8 candidats dont les 3 sortants. État des forces en présence ce dimanche 24 septembre.
Dominique Théophile, sénateur sortant, a le soutien du GUSR (Guadeloupe Unie Solidaire et Responsable) avec un nombre d'élus qui, sur le papier, en fait l'un des favoris. Lui se base sur ses 47 amendements défendus qui sont devenus des lois. Autant dire que pour lui, son bilan est plus que satisfaisant.
Sentiment partagé par Victorin Lurel et Victoire Jasmin qui veulent aussi s'appuyer sur l'expérience de la fonction et leur volonté de faire barrage à la politique du gouvernement accusée de porter de gros coups aux Outre- Mer.
Victorin Lurel est soutenu par le Parti Socialiste, ce qui n’est pas le cas de Victoire Jasmine qui présente une candidature dite « dissidente ». Mais, selon elle, son action était plus efficace ainsi.
La dissidence avec le PS, c'est un point commun qu'elle partage avec Jocelyn Sapotille, qui se lance également dans cette bataille, sans l'aval du parti, mais avec l'intention de redonner du sens à la fonction de sénateur. Il entend, entre autres, défendre l'octroi de maire qui n'est, selon lui, pas responsable de la vie chère.
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Fabert Michély sera soutenu par le président de région Ary Chalys, mais aussi Eric Jalton, maire des Abîmes et président de Cap-Excellence. Son crédo, c’est la proximité pour se faire la voix des maires, pour aider ces derniers à avoir des moyens dans leurs rôles plus que nécessaire en cette période compliquée.
Alix Nabajoth se lance dans la bataille avec pour atout sa jeunesse et son envie débordante de travailler pour l'archipel, dont il souhaite voir les problématiques plus souvent abordées au Sénat. `
Paul Éric Confiac veut lui aussi mettre la main à mettre la Guadeloupe en avant. Et pour lui, les planteurs de cannes vivent un drame quotidien. Il souhaite donc porter un projet pour supprimer la notion de richesse saccharine.
Et pour finir, Gilbert Edinval est lui aussi candidat au Palais du Luxembourg, avec l'ambition de mieux défendre les intérêts de l'archipel.
