Le projet "Cap sur 100 000 tonnes de bananes d'ici 2020" à l'Assemblée nationale

Par 11/10/2016 - 18:44 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:19

Ce mardi 11 octobre 2016, Ary Chalus, le député-président de région a interpellé Stéphane Le Foll, le ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt sur le projet des 100 000 tonnes de bananes.

    Le projet "Cap sur 100 000 tonnes de bananes d'ici 2020" à l'Assemblée nationale
Ary Chalus, député et président du conseil régional a interpellé Stéphane Le Foll, le ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt sur le projet "Cap sur 100 000 tonnes de bananes d'ici 2020", lors de la séance de question au gouvernement, ce mardi 11 octobre 2016.

"Cap 100 000 tonnes de bananes d'ici 2020" s'adresse aux petits planteurs et jeunes agriculteurs guadeloupéens. Atteindre le cap des 100 000 tonnes de bananes signifie donc produire 23 000 tonnes supplémentaires en Guadeloupe.

Une nécessité pour maintenir une filière compétitive et conforter les moyennes et les petites exploitations, selon Ary Chalus.

Des emplois à la clé

L'augmentation de la production de bananes permettrait de créer 500 emplois directs permanents et à temps plein (destinés en priorité aux jeunes sans qualification), de générer 350 emplois indirects et de favoriser l'installation de 40 jeunes agriculteurs dans la filière banane.

Pour rappel, ce dossier a été initié par l'ancienne majorité régionale. Désormais "Cap sur 100 000 tonnes de bananes" est défendu au plus haut sommet de l'Etat, par l'exécutif actuel.

Celui-ci a fait de la croissance verte l'un des objectifs prioritaires du développement économique de l'île.

Des rencontres décisives

Pour appuyer son argumentation, Ary Chalus a eu de nombreux rendez-vous pour défendre le projet. En janvier 2016, l'exécutif régional a rencontré le premier ministre, Manuel Valls. En avril, il s'est même entretenu avec Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne.

Il y a une quinzaine de jours, Ary Chalus avait également échangé avec François Hollande sur le sujet. Car si l'Europe semble favorable à ce projet, il faut maintenant l'appui des services de l'Etat.