Les finances de la ville de Basse-Terre se redressent
Le redressement financier, qui était un objectif central du plan de la mandature, respecte son calendrier. Les comptes sont à l'équilibre.
Le maire de Basse-Terre, André Atallah, a tenu ce lundi matin (18 décembre), une conférence de presse portant sur la situation financière de la ville, dans le salon d'honneur de l'hôtel de ville.
L’édile a indiqué que les finances de la ville se portent mieux et que le chef-lieu sort de la coupe de la Chambre régionale des comptes.
Des comptes à l’équilibre
Le redressement financier, qui était un objectif central du plan de la mandature, respecte ainsi son calendrier. Les comptes sont à l'équilibre, selon le maire.
Il s'était donné trois ans. On y est. Il lui reste trois nouvelles années pour envisager des enjeux budgétaires avec beaucoup plus de sérénité.
C'est donc un maire souriant et soulagé qui s'est présenté aux médias ce lundi matin.
Nous préférons être dans la situation dans laquelle nous sommes actuellement, fin 2023, que celle que nous avions trouvée à notre arrivée en 2020. J'ai eu l'occasion de dire que la Chambre régionale des comptes nous avait dit que si nous ne faisons rien, que nous restons dans le schéma actuele que nous avions récupéré en 2020, nous serions fin 2023 à 7 millions de déficit. Que si nous suivons les recommandations de la Chambre régionale des comptes, nous travaillons main dans la main, nous serions fin 2025 à l'équilibre. Et là, au jour où je vous parle, fin 2023, nous sommes à l'équilibre, deux ans en avance par rapport à ce que nous avions convenu avec la CRC.
Retrouver la confiance des partenaires
André Atallah a tenu « à féliciter toute l’équipe, les élus, mais aussi les agents de la ville. Et il est important, pour lui, de retrouver la confiance des partenaires.
Les entreprises locales qui se retrouvaient avec parfois un an de retard pour le paiement, actuellement, nous payons dans les temps. C'est important pour l'économie locale.
Le maire de Basse-Terre reconnaît qu’il a fallu faire des efforts, mais que cela n’a pas empêché la commune d’avancer, malgré « les épines que nous avions à notre arrivée ».
A ECOUTER André Atallah, maire de Basse-Terre
