Les signataires de l’appel de Fort-de-France veulent une vraie séance de travail avec Emmanuel Macron

Par 25/08/2022 - 17:48 • Mis à jour le 25/08/2022 - 17:49

Jacques Bangou, président du Parti Progressiste Démocratique Guadeloupéen (PPDG), était l'invité du journal de 13 heures, aujourd'hui, jeudi 25 août.

    Les signataires de l’appel de Fort-de-France veulent une vraie séance de travail avec Emmanuel Macron
Jacques Bangou, président du PPDG

La rencontre prévue entre les élus signataires de l’appel de Fort-de-France et le président de la République n’en finit plus de faire réagir. À travers un communiqué, le Parti Progressiste Démocratique Guadeloupéen (PPDG) fustige ainsi la forme dans laquelle sont prévus les échanges entre le chef de l’état et les représentants ultramarins.

Le Parti, qui doit être représenté à cette réunion en la personne du député Christian Baptiste, va-t-il décliner l’invitation présidentielle ? Écoutez la réponse du président du PPDG, Jacques Bangou :

Notre direction s'est réunie avec Christian Baptiste, et on verra quelle évolution il y aura dans l’invitation formulée par le président de la République, puisque en l'état, les principaux intéressés qui sont les présidents des collectivités, disent ne pas vouloir y aller s'il n'y a pas une proposition de séance de travail sérieuse. Ce pourquoi ils existent, les fonctions électives qu'ils exercent sont au profit des populations qu'ils représentent. Et ce qu'ils demandent, c'est une réunion de travail. Notre député soutiendra notre position, qui est le refus d'une relation verticale.

Le Parti, qui milite pour une “évolution des relations avec la France”, se montre par ailleurs favorable à une réforme statutaire.

À l'évidence, il faudra une réforme institutionnelle. D'ailleurs, beaucoup d'initiatives vont dans ce sens. Il y a même un communiqué de nos amis socialistes qui évoque leur souhait de voir la révision institutionnelle prévue pour la Nouvelle-Calédonie, élargie à tout l'outremer. C'est techniquement une nécessité. Le mécanisme des relations entre l’État et les Outre-mer doit être revu.

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