L’interdiction de vente et détention d’armes à blanc ou d’alarme reconduite

Par 06/12/2023 - 16:35 • Mis à jour le 06/12/2023 - 16:37

Les armes à blanc ou d'alarme, qui jusqu'à peu étaient libre d'achats en armureries, restent interdites pour les amateurs. Leurs ressemblances frappantes avec de vrais pistolets posent problème, notamment lors d'agression et de braquage. Seuls les professionnels ou chasseurs à jour de leur autorisation peuvent en posséder.

    L’interdiction de vente et détention d’armes à blanc ou d’alarme reconduite
Image d'illustration

La lutte contre les armes est au cœur des préoccupations étatiques. Un arrêté préfectoral de ce 6 décembre 2023 reconduit une précédente décision. Celle portant sur l'interdiction temporaire de vente, de détention, de port et de transport d’armes à feu, de munitions et de leurs éléments de catégorie C et D.

Pour lutter contre la délinquance

Ainsi par arrêté du 15 mai dernier, le préfet de la région Guadeloupe avait interdit la vente d’armes de catégorie C3, soit les armes de poing non létales ainsi que la vente de certaines armes de catégorie D soit les armes historiques ou de collection, reproductions d’armes, armes conçues pour les tirs de munition à blanc, à gaz, ou de signalisation, munitions et éléments à poudre noire utilisables dans les armes historiques et de collection. Les faits de délinquance, et notamment ceux de violences avec armes, ne diminuant pas, cet arrêté est reconduit pour une durée de 6 mois.

Lutter contre la circulation des armes

Cette interdiction ne s’applique pas aux chasseurs et aux licenciés de tirs sportifs. L’arrêté impose néanmoins aux amateurs de tirs sportifs, dont la licence a expiré de se dessaisir de leurs armes. Cet arrêté entend lutter contre la circulation des armes, et empêcher que les armes de catégorie D ne soient transformées en armes létales, ou utilisées pour commettre des vols à main armée en raison de leur ressemblance importante avec des armes réelles.

Tags