Qui sera à la tête de la présidence de Guadeloupe Port Caraïbes ?

Par 18/03/2016 - 15:51 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:23

Ce vendredi 18 mars 2016, le conseil de surveillance de Guadeloupe Port Caraïbes élira son président. Cette année, ce vote aura eu des allures de campagne électorales. Plusieurs tensions se sont, en effet, révélés au cœur du monde économique. Ary Chalus, le président de la Région s’est, d'ailleurs, porté candidat pour ce scrutin. Sa candidature vient brouiller les pistes quant à l’issue finale de cette élection.

    Qui sera à la tête de la présidence de Guadeloupe Port Caraïbes ?
Selon nos informations, trois candidats sont déclarés à la présidence du conseil de surveillance de Guadeloupe Port Caraïbes ce vendredi 18 mars 2016. Les candidats potentiels avaient jusqu'à ce mardi 15 mars pour se manifester. En course, on retrouverait Philippe Kalil, le vice-président de la Chambre de Commerce et de l'Industrie des Iles de Guadeloupe (CCIIG). L'homme est soutenu par Victorin Lurel, l'ancien président du conseil régional.

Gil Thémine, l'ancien président du Port Autonome de la Guadeloupe aurait également fait acte de candidature, officiellement, tout comme Ary Chalus, le président de la Région.

Un nouveau round des Régionales

La candidature d'Ary Chalus pour la présidence du conseil de surveillance de Guadeloupe Port Caraïbes n'est en fait qu'une nouvelle bataille des élections régionales des 6 et 13 décembre 2015. Pour l'actuel président du conseil régional, il est visiblement hors de question de laisser la place à un proche de Victorin Lurel.

Au regard de la composition de ce conseil de surveillance, il semble difficile de dire ce qui sortira des bulletins de vote ce vendredi. En effet, le conseil de surveillance est composé de 17 membres, chacun ayant une voix.

Le vote pour la présidence

Dans ce cadre, l'Etat dispose de quatre voix (le préfet, le directeur de la Direction de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement, le directeur de la Mer et le directeur des Finances publiques). Puis, il faut comptabiliser cinq voix émanant des collectivités territoriales (la Région, le Département, la ville de Pointe-à-Pitre et de Baie-Mahault et la Communauté d'Agglomération Grand Sud Caraïbes), soit une voix pour chacun.

En outre, au sein de ce conseil trois représentants du personnel ont le droit de vote. Enfin, on compte cinq personnalités qualifiés, issues du monde économique dont trois voix appartenant à la CCIIG. D'ailleurs, dans ce collège la patron local du Le Mouvement des entreprises de France détient lui aussi une voix.