« Sanblé Pou Nasyon Gwadoup » s’inquiète de l’avenir politique du territoire
Dans une déclaration publiée ce lundi 28 août, des organisations politiques rassemblées sous le nom de « Sanblé Pou Nasyon Gwadoup » ont partagé leur constat d’échec après le CIOM (comité interministériel des Outre-Mer) qui s’est tenu en juillet dernier.
« Ouvrir la voie à l'émancipation », c’est ce que souhaitent les différentes organisations politiques rassemblées à travers le mouvement « Sanblé Pou Nasyon Gwadloup ». Dans une déclaration collective, ANG, CIPN, CIPPA, FKNG, KSG, le MIR Gwadloup et l'UPLG font un constat d'échec du dernier CIOM (comité interministériel des Outre-Mer et exhortent les élus et la société civile à se mobiliser sur la question statutaire devant l’urgence que requiert la situation.
Un appel au rassemblement
Les signataires de cette déclaration décrivent le CIOM comme : « un catalogue de mesures fortifiant la situation catastrophique dans laquelle se trouve notre pays » et déplorent que la question statutaire de la Guadeloupe ne soit plus à l'ordre du jour.
« Sanblé Pou Nasyon Gwadloup » regrette aussi que le seul impôt guadeloupéen, l'octroi de mer, source de revenus des collectivités locales, soit déclaré par le gouvernement français comme responsable de la vie chère sur nos îles, en prenant exemple sur la collectivité de Guyane et le président de la Collectivité territoriale de Martinique, Serge Letchimy, qui a déclaré refuser une nouvelle tutelle du CIOM. « Sanblé Pou Nasyon Gwadloup » s'interroge, lui, sur le silence de nos élus.
En conclusion, il invite l'ensemble des forces vives du pays à se mobiliser pour construire un projet de développement politique, économique, social et culturel en rupture avec la société de consommation, de non-production et d'assistanat.
