Soupçons de surfacturation aux Abymes : le maire devrait être entendu

Par 04/12/2019 - 11:07 • Mis à jour le 04/12/2019 - 11:24

Que s’est-il passé aux Abymes en 2014 ? C’est la question que se posent les enquêteurs de la brigade financière de la DIPJ, après le placement en garde à vue de deux responsables de la ville. Il serait question de surfacturation dans des travaux publics. Et d’autres personnalités politiques devraient d’ici peu être entendues.

    Soupçons de surfacturation aux Abymes : le maire devrait être entendu

Nous vous l’indiquions dès mardi, le directeur des services techniques et le directeur de la voirie en 2014 ont été placés en garde à vue à la brigade financière. Ce qu’on leur reproche, des faits présumés de détournement il y'a 5 ans par le biais de surfacturation dans le secteur des travaux publics. Un dispositif intriguant qui impliquerait ces deux suspects mais aussi des entrepreneurs en charge de chantiers de la commune, certains biens connus. Ces derniers devaient également être entendus par les policiers.

Le Maire des Abymes devrait être auditionné

Autre personnalités de part sa fonction, le maire actuel, normalement convoqué ces jours ci. Tous devront répondre aux questions que se posent les enquêteurs, depuis un certains temps déjà. Car comme nous vous le révélions au cours de nos éditions de ces derniers mois, plusieurs perquisitions avaient déjà eu lieu à la Mairie des Abymes ainsi qu’en d’autres endroits, notamment dans des sociétés. Des documents avaient été saisis aux fins de l’enquête.

Des travaux publics suspects

Les investigations sont chapeautées par un juge d’instruction du tribunal de Grande instance de Pointe-à-Pitre, qui a délivré ainsi une commission rogatoire afin de faire toute la lumière sur ce nouveau scandale financier présumé. Le préjudice exact n’a pas encore été confirmé mais il pourrait y avoir plusieurs centaines de milliers d’euros en jeu. Qui a fait quoi ? Qui a bénéficié de quoi ? Le dossier même s’il a été ouvert  il y'a de cela quelque temps, n’en est qu’à ses premières interpellations.

 

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