Un "mode de vie à changer" selon le PCG

Par 24/09/2016 - 18:13 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:19

Suite au drame qu’a connu récemment la Guadeloupe, le parti communiste guadeloupéen a tenu à réagir. L’insécurité et la violence gangrènent notre société, en cause, la perte des valeurs morales. Ce sont les conséquences d’un mode de vie basé sur la surconsommation et l’attrait de l’argent, selon Félix Flemin, secrétaire général du PCG. (AUDIO)

    Un "mode de vie à changer" selon le PCG
"La mort d’un jeune de quinze ans, tué par un autre jeune du même âge est une douleur atroce pours a famille, c’est un drame pour la Guadeloupe que de voir ses enfants s’entretués. La violence et la délinquance qui sévissent en Guadeloupe ne datent pas d’aujourd’hui, ce ne sont pas des phénomènes nouveaux, elles se sont inscrites durablement dans le fonctionnement de notre société depuis une trentaine d’années, sans aucune prise en charge véritable par les institutions politiques et économiques qui gèrent le pays."

Félix Flemin, secrétaire général du PCG:




"Il faut en finir avec la démagogie, les postures et déclarations politiciennes de ces élus qui, pourapaiser les crain tes et les angoisses de la population, se contentent de réclamer à l’Etat l’augmentation de ses effectifs et de ses moyens de police, au lieu de mettre en place et d’exiger des moyens pour l’école, la formation, l’éducation, le développement économique, la création d’emplois stables. Si le traitement de l’insécurité relève des forces de police qui doivent disposer des moyens humains et matériels pour se faire, la lutte contre la délinquance dépend d’un choix de société et des politiques publiques à mettre en œuvre dans le champ économique, social et culturel. Le Parti Communiste Guadeloupéen affirme que la violence qui se déroule en Guadeloupe n’est pas le fruit d’une malédiction, ou d’une maladie génétique du guadeloupéen, mais la conséquence du système politique, économique et social et du modèle de société auquel la majorité d’entre nous adhère."