Vigilance rouge pour la qualité de l'air

Par 26/09/2017 - 15:08 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:25

Décidément ce mois de septembre ne veut pas se terminer sans une phase de vigilance. Nous étions jusque-là habitués aux différentes phases de vigilance pour les conditions cycloniques ou pour les orages et fortes pluies, mais là c'est la qualité de l'air qui est en cause.

    Vigilance rouge pour la qualité de l'air

Décidément ce mois de septembre ne veut pas se terminer sans une phase de vigilance. Nous étions jusque-là habitués aux différentes phases de vigilance pour les conditions cycloniques ou pour les orages et fortes pluies, mais là c'est la qualité de l'air qui est en cause. Une vigilance rouge décrétée par la Préfecture ce mardi à la mi-journée parce que "la concentration en particules fines PM10 dans l’air a dépassé les 80 μg/m3 en moyenne sur 24h, valeur correspondant au seuil réglementaire d’alerte. Face à ce constat et conformément à l’arrêté préfectoral relatif à la qualité de l’air, la procédure d’alerte est déclenchée." Des termes un peu techniques, barbares même, mais la réalité est là, et cela va perdurer ce mercredi. 

Pour quelles raisons ?

Cette pollution est principalement liée au passage des brumes de sables sur l’archipel guadeloupéen, mais également  à l’activité humaine (combustion d’énergie fossile, moyens de transport, activités industrielles…). 

 

Que faire ?

Il est recommandé aux catégories de la population particulièrement vulnérables (femmes enceintes, nourrissons et jeunes enfants, personnes de plus de 65 ans, personnes souffrant de pathologies cardiovasculaires, insuffisants cardiaques ou respiratoires, asthmatiques) et sensibles (personnes se reconnaissant comme sensibles lors des pics de pollution et/ou dont les symptômes apparaissent ou s’accroissent lors des pics) de :  
 • Éviter les déplacements sur les grands axes routiers et à leurs abords, aux périodes de pointe. • Éviter les activités physiques et sportives intenses (dont les compétitions), autant en plein air qu’à l’intérieur. • Reporter les activités qui demandent plus d’effort. 
 En cas de gêne respiratoire ou cardiaque (essoufflement, sifflements, palpitations…) : 
 • Prenez conseil auprès de votre pharmacien ou consultez votre médecin • Privilégiez les sorties plus brèves et celles qui demandent le moins d’effort ; Prenez conseil auprès de votre médecin pour savoir si votre traitement médical doit être adapté le cas échéant.