Brume de sable : alerte maximale

Par 19/09/2018 - 18:03 • Mis à jour le 18/06/2019 - 13:12

Si cela fait quelques jours que vous avez le nez bouché, les yeux qui piquent, et que vous allumez systématiquement le lave-glace en prenant votre voiture, vous l’avez déjà compris, la brume de sable est de retour ! Ce jeudi, elle atteint le seuil maximal d’alerte, le niveau 10 selon Gwadair. La préfecture adresse des recommandations sanitaires à la population.

    Brume de sable : alerte maximale

Après avoir été en alerte niveau 8 hier (mauvais) nous voici ce jeudi au niveau 10, équivalent à « très mauvais ». Ce qui veut dire que les concentrations en poussières fines PM10 devraient dépasser le seuil d'alerte de 80 microgrammes par mètre cube sur 24 heures.

Cette concentration de polluants issus de la brume de sable mais aussi de l’activité humaine , présente un risque pour la santé, aussi la préfecture adresse ces recommandations aux personnes sensibles et aux plus fragiles, tels que les femmes enceintes, nourrissons et jeunes enfants, personnes de plus de 65 ans, souffrant de pathologies cardiovasculaires, insuffisants cardiaques ou respiratoires, asthmatiques :

"• Éviter les déplacements sur les grands axes routiers et à leurs abords, aux périodes de pointe. • Éviter les activités physiques et sportives intenses (dont les compétitions), autant en plein air qu’à l’intérieur.

• Reporter les activités qui demandent plus d’effort. En cas de gêne respiratoire ou cardiaque (essoufflement, sifflements, palpitations…) :

• Prenez conseil auprès de votre pharmacien ou consultez votre médecin

• Privilégiez les sorties plus brèves et celles qui demandent le moins d’effort ; Prenez conseil auprès de votre médecin pour savoir si votre traitement médical doit être adapté le cas échéant". Chacun peut à son échelle, réduire ses émissions pour limiter cette pollution : réduisez votre vitesse, privilégiez le covoiturage, le transport en commun et les modes de déplacement non polluants, n’utilisez pas de barbecue et ne brûlez pas de déchets verts à l’air libre (c’est interdit ). Si la situation devait durer, le préfet indique que d’autres mesures pourraient être ultérieurement préconisées.